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vendredi 27 février 2015

mardi 25 mars 2014

jeudi 28 mars 2013

L'appel innatendu de Koh Tarutao

De retour pour boulot de Belgique dans un Thalys morose qui sent la déprime, j'occupe mes pensées en me plongeant dans du positif. C'est à dire l'organisation de mon retour en Australie. Chose promise, chose due! Comme il apparait que le plus simple est de prendre Malaysia Airlines (si j’omets les compagnies chinoises dont j'ai lu les pires horreurs sur le net), étant donne la longueur du trajet, pourquoi ne pas en profiter pour couper la poire en deux en allant me ressourcer au passage à Koh Tarutao? Certes ça m ampute d'autant le séjour en Australie mais la sauvagerie de Koh Tarutao m'appelle. Redormir sur la plage, me baigner avec les étoiles, de longues balades le long de plages désertes et sauvages... Comment résister à ça? D'autant plus que si je m'arrête a Kuala Lumpur le billet n'est pas plus cher. Qu'en penses-tu Anne Laure? Tu me suis? Si je n'étais plus assujetti a cette aliénation qu'est le temps de vacances sur le temps de travail je n'aurais pas besoin de tergiverser de la sorte, j'y serais déjà! Pour info, mon retour australien est programmé du 11 octobre au 10 novembre, avant que les pluies torrentielles d'été tournent à la désolation comme la dernière fois!

samedi 29 décembre 2012

L'aventure continue

Ne comptant pas m'arrêter en si bon chemin, j'ai ouvert un autre blog destiné à tous mes autres voyages passés et à venir. Prochaine escale : l'Afrique du sud à partir du 25 janvier 2013. Suivez-moi! http://wildworldtrip.blogspot.com

mercredi 9 mai 2012

Arme secrète


Et voilà ! Comme prévu j'ai repris le travail et ses chaussures avec, assujetties à des ampoules dès la première heure. J'ai marché comme un pingouin toute la journée. Je savais que mes pauvres pieds ne supporteraient plus les chaussures, j'en ai maintenant la démonstration. Il faut dire aussi que je ne suis pas très fin à mettre des chaussures neuves pour l'occasion. Hier j'ai effacé les dernières traces de mon périple. Les livres sont rangés sur la bibliothèque, les affaires lavées et rangées et mon sac en haut de l'armoire. Plus rien ne permet de voir que je suis parti. Il me reste les souvenirs. Et une petite flamme intérieure que je vais protéger de tous les oiseaux de mauvais augure qui voudront s'en approcher.
Ce matin au petit déjeuner je regardais la carte du monde au mur. Je prends conscience d'être allé très loin, le plus loin qu'il soit possible d'aller. Je n'en reviens pas. En le vivant tout me semblait couler de source, tout s’enchaînant comme sur un plateau tournant. J'ai aussi trouvé dans l'appartement des notes avec des destinations et des adresses, du temps où je planifiais ce voyage. Ça me fait quelque chose car cela m'a fait rêvé et tenir pendant très longtemps. Maintenant je n'ai plus rien que des souvenirs et personne qui saura vraiment ce que j'ai vécu et éprouvé même si ce blog en témoigne un peu. Je le relirai à l'occasion mais pas tout de suite. On peut croire qu'avec tout ce que j'ai vu mes souvenirs sont flous et se mélangent les uns les autres. Mais il suffit que je me focalise sur une destination pour avoir des clichés, des ambiances, la lumière, les odeurs qui reviennent. Je peux fermer les yeux et revivre ces instants. Pour combien de temps encore, je ne sais pas...
Au boulot j'ai été accueilli d'un « welcome back » avec la même question qui revient ensuite, à savoir si le retour n'est pas trop dur. Curieusement non. Depuis ma déprime de Koh Lipe, je me sens inattaquable. Sans doute parce que je sais que je suis là pour renflouer le compte en banque avant de repartir. A ce sujet j'ai d'ailleurs décidé d'épargner la moitié de mon salaire pour y parvenir plus vite. Une folie sans doute. Mais ainsi, en travaillant un mois je sais que je gagnerai deux semaines de liberté autour du monde. Ça permet donc de se motiver et de supporter mieux les choses. J'ai été reçu par le remplaçant de ma chef pour m'annoncer les réorganisations. Il m'a dit qu'il ne savait pas si je rentrerais, pensant que j'aurais trouvé du travail en route. Je lui ai répondu que je n'avais pas cherché, en ajoutant que la boîte devait certainement être implantée en Australie, ce à quoi il m'a fait un clin d’œil en guise de confirmation. A quand la mutation ?
Je suis allé sur l'intranet, question de connaître la fréquence à laquelle on a droit à un congé sabbatique. Je n'ai pas trouvé l'information, la note a disparu avec la réorganisation. En revanche j'ai découvert qu'il existait une autre forme de congé, le congé de solidarité internationale (CSI) qui peut aller jusqu'à 6 mois. Ce voyage m'a permis d'y voir clair sur ce qui m'intéresse dans la vie et après une découverte du monde en touriste, j'ai envie d'aller plus au fond des choses. Je me sens investi d'une envie de me rendre utile dans les parcs nationaux comme ce que j'ai déjà écrit. Aussi je me vois bien à terme demander un tel congé pour un ou plusieurs mois. Il ne me reste plus qu'à trouver l'organisation internationale qui me permettra de trouver la mission idéale. Je suis sûr qu'elle existe. C'est d'autant plus réjouissant que je sais que si je venais à être embêté au boulot, j'ai cette arme secrète prête à être dégainée. C'est quand même mieux qu'un congé maladie ! En parlant de ça, j'ai un autre collègue dont j'ai demandé des nouvelles et qui ne va pas bien. Il est en mi-temps thérapeutique, on sait ce que ça cache... En 7 mois, voilà ce qu'on peut devenir aussi. Je prends cela comme un autre signe qui m'est destiné pour que je reparte rapidement. La vie sur terre est comptée, la santé précieuse et il faut en profiter tant qu'on peut. Je n'attendrai pas 5 ou 10 ans pour continuer à vivre mes rêves, ça c'est sûr.

mardi 1 mai 2012

Retour à la normale... ou presque !


Question : que fait-on quand on revient d'un tour du monde après 7 mois ? Eh bien on commence par nettoyer son logement en se râpant le pouce sous le lit. Ça fait très mal et ça saigne ! Ensuite on traîne ses guêtres au supermarché question de manger quelque chose, sans savoir si c'est l'heure du déjeuner ou du dîner ni quand cette heure va tomber. Après, on descend dans la rue en T-shirt, short et tongs comme ce qu'on a toujours eu l'habitude de faire, croisant le regard incrédule de gens blafards qui sont toujours en même tenue qu'avant le départ, une espèce de panoplie qui doit être devenue une seconde peau : parkas, écharpes, bonnets... Des burqa d'une autre nature. Après, on dort 12 heures, se levant à 10 heures du matin, surpris que l'on puisse se lever à ce qui est 16 heures là où l'on était précédemment. Et c’est le drame ! Après un tour du monde, ne prévoyez rien tout de suite après, c'est un conseil. C'est le meilleur moyen pour rater son train, en se levant une fois le train parti ! On ne met pas de réveil, oubliant même à quoi ça ressemblait, certain que l'on serait debout à des heures matinales insensées. Donc, non content d'avoir vidé un compte en banque, on se retrouve à gaspiller de l'argent. Mais rassurez vous ça ne vous atteindra pas, vous êtes passés dans une autre sphère ou un autre niveau, comme dans les jeux vidéos. Des niveaux indépendants qu'on peut rejoindre sans jamais pouvoir revenir en arrière. C'est rassurant. Ensuite, car ça ne s’arrête pas là, à la gare, vous monterez dans le premier train en partance vers la destination de votre choix, ne vous rappelant pas de l'heure exacte à la minute près inscrite sur votre billet dans votre poche. Après 7 mois, les minutes, c'est quoi ? C'est comme un bath, ça n'existe pas. Ça ne commence à être concret que quand il y en a plusieurs. Confortablement installé dans votre siège, content de voir un train fléché Arcachon (ça fait plus fun, vous savez, les surfeurs...), vous serez délogé par un couple étonné d'avoir votre siège et qui vous demandera votre billet comme un contrôleur. Vous aurez beau expliquer que vous êtes bien en voiture 17, place 28, les autres, plus perspicaces, auront vu que votre train est à 11h26 et non 11h19. Ah ? De là, l'unique option est de descendre du train en catastrophe, chose qu'on ne sait plus faire, deux minutes avant son départ pour courir sur un autre quai dont on ne connaît pas le numéro pour rejoindre l'autre voiture 17. Au passage vous aurez remarqué qu'on écope toujours de voitures 17 ou 18, de sorte qu'on finit par se demander ce qu'ils mettent dans les autres voitures. Des pantins ? Mais au final tout finit par s'arranger, il y a une solution à tout. C'est ce qu'un tour du monde apprend. C'est pour cela que rien ne pourra atteindre votre moral. En tout cas pas dès le premier jour....
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