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dimanche 22 avril 2012

Une île qui vous veut du bien


Ao Jak
Qu'on se le dise, Tarutao m'a conquis. Je revis ici. Je pourrais y rester des semaines comme les Robinson d'Ao Molae. Cette île a quelque chose d’envoûtant où l'on se sent bien, en paix, comme protégé. Presque comme si l'on se trouvait aux portes d'un monde inconnu, là où tout a commencé et où tout finira. C'est comme avoir trouvé l'essence de la vie. J'en parle très mal mais on est beaucoup à en dire la même chose. Je ne sais pas à quoi ça tient. Sans doute le mélange de plages accueillantes et interminables qui contrastent avec une jungle impénétrable et pleine de bruits. Ou serait-ce cette brise qui souffle ? Ou encore les macaques qui se baladent sur la plage au coucher du soleil? On est comme des naufragés de ce monde échoués dans un jardin d'Eden. On se parle tous, c'est comme si l'on était tous amis. Certes, plus de la moitié des gens sont français, aussi ça simplifie les choses mais il n'y a pas que cela. On a l'impression de se ressembler. 
On se lance des coups d’œil complices, quand on passe il y a des mains qui se tendent par dessus un hamac pour nous saluer. Les rangers aussi me reconnaissent. C'est comme si j'étais gardien de parc national. Je partage leur vie, ils me font coucou quand ils me voient. J'ai l’impression d'avoir droit à d'autres égards car je reste plus longtemps que les autres, gage que j'éprouve quelques chose pour leur île. C'est un petit paradis que je vais avoir beaucoup de mal à quitter. Une chose est sûre, je reviendrai !
La matin, quelle joie de sortir de la tente face à un tel cadre ! Je ne le quitte jamais, dormant avec la porte du double toit ouverte, ayant juste la moustiquaire pour me protéger des insectes. Je suis un peu obligé, les nuits sont écrasantes de moiteur. J'aurais bien besoin d'un petit ventilateur de tente. Je ne sais pas si ça existe, il faudrait que je cherche ça sur internet. Mais bon, un truc à piles, ça risque de ne pas durer bien longtemps. 
Car la chaleur ne descend jamais. En pleine nuit il fait toujours aussi chaud, il m'arrive encore de nager dans mon jus à 4 heures du matin. Ou alors je me gratte frénétiquement là où les mouches de sable m'avaient piqué. Ces espèces de petits moucherons à peine visibles sont terribles. Je me gratte à des endroits où ça ne me prenait pas avant, ça a un effet retardateur. Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer, c'est pire que les moustiques. Définitivement, Ao Son, il vaut mieux éviter. Ou alors revêtir une combinaison d'apiculteur avant d'y aller !
Ce matin après le petit déjeuner, j'ai décidé de louer un kayak pour explorer la mangrove et me rendre à Crocodile Cave. Un des rangers m'a demandé si j'avais une torche. Devant ma réponse, il a demandé à l'un de ses collègues de m'en apporter une. Pendant ce temps il m'a invité à regarder sur un plan de l'île au niveau du débarcadère comment aller à la grotte. 
Puis il m'a montré une photo aérienne de la mangrove avec plein de bras, me montrant le chemin à suivre. C'est assez simple, il suffit de toujours aller à droite. Un couple qui était là me regardant faire m'a conseillé de prendre en photo la carte du garde car hier ils avaient tenté une sortie canoë sans réussir à trouver ladite grotte. Ensuite, un kayak trois places m'a été avancé, un truc style à fond plat au ras de l'eau. J'ai intérêt à faire attention, avec mon ordinateur et tout le bordel, il ne s'agirait pas de passer par dessus bord. Car le couple infortuné d'hier y est allé aussi avec une autre personne et ils n'ont eu de cesse de se retrouver à la flotte. Un des gardes a aussi sorti un gros morceau de polystyrène vraisemblablement échoué sur la plage qui avait été taillé en son centre pour former un trou où s'asseoir et muni d'une pagaie. Ils m'ont dit que c'était mon kayak. On s’est regardé avec le couple en rigolant et j'ai lâché : « It's a joke ! ». Il ne pouvait pas en être autrement. En effet les gardes se payaient ma tête. L'embarcation a servi à l'un d’eux pour rejoindre un bateau amarré un peu plus loin.
Le kayak que j'ai n'est pas d'une rapidité folle. Ça n'a rien à voir avec celui de Palau. Avec ça je n'aurais jamais pu faire le périple dans les Rock Islands. Mais bon, pour une petite balade dans la mangrove ça convient. Au début du parcours le bras de mer est assez large. Ça devient plus joli une fois qu'on a dépassé le premier virage. Quelques rochers font alors leur apparition, donnant du relief à un paysage autrement plat comme une galette. Ensuite, quand on prend le bras sur la droite à la première bifurcation, c'est là où ça devient vraiment intéressant. On passe alors sous des branches et des lianes, donnant l'impression d'évoluer dans une forêt inondée. Car il n'y a pas de rivage. Les arbres qui bordent le chenal ont tous les pieds dans l'eau, ce sont des palétuviers. Je me suis emmanché sous les arbres et ça continue comme ça sans qu'on puisse en voir le bout. C'est une jungle impossible à parcourir à pied. 
Et pourtant il y a plein de vie. Des chants d'oiseaux mais aussi des grognement et des feuilles qui s'agitent sur mon passage, attestant de la présence des singes. C'est marée montante aussi le courant m’entraîne vers l'intérieur des terres sans que j'ai besoin de pagayer beaucoup. Le retour risque de demander plus d'efforts.
Pour rejoindre la grotte, on doit s'amarrer à un ponton puis prendre un sentier qui amène en quelques instants à la grotte, située juste derrière. A l'entrée figurent des stalactites de toute beauté, formant des orgues d'une couleur incroyable. La grotte est aquatique et un petit pont permet de s'enfoncer un instant vers l'intérieur. Il faut faire très attention car le terrain est très boueux et glissant comme une savonnette. Une fois dans la grotte, le ponton s’arrête rapidement et on est invité à prendre un kayak pour poursuivre l'exploration. 
Car la grotte est longue de deux cents mètres environ qui ne peuvent être parcourus qu'en kayak. D'où la torche qu'ils mont filé. Estimant qu'en kayak je ne verrais pas plus de chose, et même plutôt moins, j'ai préféré rester à l'entrée et attendre que mes yeux s'habituent à l'obscurité pour apprécier le spectacle plutôt que de me ramasser des gouttes d'eau sur la tronche en pagayant sur une eau noire jadis le refuge de crocodiles ! Et puis là où j'étais c'était suffisamment joli, ça formait une grande chambre et on pouvait voir les parois au fond jusqu'à 50 mètres. Le tour en kayak ne m'aurait sûrement rien apporté de plus. Il y a un truc étonnant dans cette grotte c'est que c'est plein de bruits dont certains qui fond comme des conversations de voix dans un hall de gare. On entend aussi de gros ploufs et même un râle à donner la chair de poule. Je me suis également approché d'une paroi où il y avait une trouée devant laquelle j'ai été alerté par un truc blanc qui ressemblait à des restes de mâchoires. 
Je n'ai pas réussi à identifier ce que c'était, malgré ma torche braquée dessus. Et à vrai dire je n'y suis pas resté bien longtemps, pensant à une créature qui sortirait de là en se tortillant pour venir me transformer en squelette comme l'autre. Encore une fois, il est certains films que je devrais arrêter de voir !
J'ai mis trois heures à effectuer la balade, j'étais de retour juste à l'heure pour le déjeuner. Il y a moyen de faire cette balade plus rapidement, j'ai vraiment pris mon temps, m’arrêtant tout le temps pour prendre des photos, reculant même pour retrouver un point de vue joli que j'avais dépassé le temps de me saisir de l'appareil photo. Le garde m'avait dit en partant que c'était 50 baths, le prix avait changé entre temps. 50 c'était pour la torche ! Sinon c'est 100 baths de l’heure. Je me disais aussi une location de kayak à 1,5 euros, ça faisait pas très cher comme excursion. 
Des bateaux étaient amarrés au débarcadère du même style que celui qui m'avait amené ici. Les gilets rouges sont de retour ! Je croyais en être débarrassé et définitivement épargné ici. Ils ont été déversés par l'un des ces bateaux venu faire escale à Koh Tarutao, distillant de la musique à fond pendant que tout ce petit monde groupé en tas était mené par un ranger armé d'un porte-voix et transformé en chien de troupeau. Tirez-vous de mon île ! J'ai tellement l'habitude de n'y croiser personne que j'ai l'impression que c’est mon île privée à moi. Heureusement le ranger les a enfourné rapidement dans le bateau qui est reparti et sa musique avec.
C'en n'était pas fini pour autant. Le restaurant était plein d'un autre groupe occupé à manger des nouilles. Des chinois. Je les ai bien reconnus cette fois, ils ont la même tête qu'à Paris dans les restaurants chinois. Et ceux là ne sont pas venus à pied de la Chine ! 
Petit passage dans les rochers pour rejoindre Ao Jak
Du coup comme il n'avaient envahi qu'un côté de la terrasse je me suis mis de l'autre côté pour être plus tranquille le temps qu'ils déguerpissent à Koh Lipe. Perdu dans mes pensées, tentant de faire abstraction, je n'ai pas senti quelqu'un venir et me faire coucou. Quelle surprise ! C'était Anne-Laure, l'autre française du bain aux étoiles qui n'était restée qu'un jour sur Tarutao. Elle est revenue. Elle a craqué après seulement deux jours à Koh Lipe. Trop de monde et trop de bruit. Il faut dire qu'elle avait choisi un truc sur Pattaya, là où c'est le plus bruyant. C'est sûr qu'à côté de Tarutao ça n'a rien à voir. Les îles sont pourtant très proches l'une de l'autre mais c’est le jour et la nuit. Koh Tarutao ne possède peut être pas les plages de sable blanc de Koh Lipe mais elle a pour elle la tranquillité, une ambiance particulière qu'on ne ressent nulle part ailleurs, et tellement plus encore. D'ailleurs Anne-Laure m'a demandé si le retour n'allait pas être trop rude après 7 mois. Je lui ai raconté ma déprime éclair à Koh Lipe qui avait disparu sitôt arrivé à Koh Tarutao. Pour elle c'est pareil, elle pensait à son retour sur Koh lipe et plus du tout ici. Cette île délivre chacun de ses maux, c'est Gimmo qui avait raison. J'ai peur du coup que ça revienne une fois que je serai à Langkawi, privé de ces bonnes vibrations...
Ao Jak
Anne-Laure a choisi une tente pour cette fois, elle est tombée sous le charme de dormir en bordure de plage près des vagues. Car les bungalows n'ont pas vraiment de fenêtres, c'est des espèces de persiennes en vitre opaque. Par contre ils ne fournissent ni matelas ni oreiller mais ça ne la gêne pas, elle a déjà dormi pas terre et elle y dort très bien. Je lui ai confié mon intention de retourner une dernière fois cet après midi à Ao Molae, en passant par la plage. En longeant le bord ce n'est pas très loin mais il faut attendre que la marée soit basse, sinon on est bloqué par des rochers qui séparent la plage où l'on campe de celle d'Ao Jak. En attendant le moment opportun, je suis donc allé me baigner dans ce qui reste des vagues d'hier (pas grand chose mais c’est mieux qu'une mer d'huile) pendant qu'Anne-Laure est allée prendre un kayak pour aller faire un tour dans la mangrove. Oh pas longtemps, une demie heure après elle était de retour ! C'est la première fois qu'elle faisait du kayak et elle trouvait que ça n'avançait pas. C'est sûr qu'avec le modèle qu'ils ont, déjà prévu à l'origine pour plusieurs personnes, il y a de quoi dégoûter du kayak. 
Ao Molae
Pour la peine, on a décidé de partir à Ao Molae sans plus attendre, malgré le fait que la mer était encore haute et barrait le passage plus loin. Mais on trouverait bien un moyen de passer par dessus les rochers... Et puis elle tenait absolument à revoir Gimmo qui lui avait fait des avances la nuit où l'on s'était baigné. Elle voulait voir ce qu'il devenait et comment il s'en sortait avec ses noix de coco. Pour ma part je suis sûr qu'il a dû se lier d'amitié avec le petit vieux qui vit là bas. Qui se ressemble s'assemble. Anne-Laure part demain, elle est juste revenue pour une nuit. Elle m'a aussi fait le coup du « je pars demain et je n'arrive à Bangkok que mardi midi. Tu te rends compte ? ». Ben, pas vraiment, mais j'ai fait oui de la tête !
Le passage par dessus les rochers se fait bien, il suffit juste de bien regarder par où passer. J’étais parti en éclaireur et parfois je me demandais si l'on n'allait pas devoir faire demi tour, mais je parvenais toujours à trouver un passage pour aller encore un peu plus loin. 
Gimmo, Anne-Laure et le russe
Certes, avec des chaussures cela aurait été mieux mais on avait décidé avec Anne-Laure d'y aller pieds nus comme des sauvages. Remettre des chaussures quand on sera de retour va être quelque chose de dur pour nous. Tandis qu'on marchait sur la plage d'Ao Jak en bavassant je me sentais l'âme d'un explorateur, transporté, exalté, pensant à ce que les explorateurs avaient pu éprouvé dans le passé en découvrant des terres vierges. Mettre le pied à terre sur une grande plage à marée basse où le sable est si dur qu'on dirait qu'un rouleau compresseur est passé par là, humide et luisant comme un miroir, avec les nuages et la jungle qui se reflètent dedans, on se sent vraiment béni. C'est extraordinaire ! Au bout de 5 jours je n'en reviens toujours pas de cette île. Et ce n'est pas en arrivant à Ao Molae que l'impression change, au contraire. C'est mon coin préféré de Tarutao. Avec Anne-Laure, on n’arrêtait pas de dire « qu'est ce que c'est beau !». On s'est baigné ainsi très longtemps, tourné vers le rivage car quand on se baigne dans cette anse c'est plus joli encore de la mer, car on a une profondeur de champ qui permet d'admirer les collines couvertes de jungle où que l'on regarde autour de soi.
Ao Jak
Nous avons retrouvé Gimmo, toujours aussi jovial, occupé autour de sa tente qu'il avait installée juste en face des bungalows. Comme il est là pour un mois, les rangers sont venus lui apporter une bâche afin qu'il soit plus à l'abri. En effet on est à cheval avec la saison des pluies qui commence début mai aussi il en aura fort besoin. Il y avait aussi le petit vieux qui était là et qui l'aidait. C'est en fait un russe de 67 ans qui campe ici depuis 4 mois avec sa fille. Apparemment il sait tout faire, bricole et fixe n'importe quoi en un tour de main et son feu ne s'éteint jamais même sous le pire orage. Gimmo l'appelle Robinson et sa fille Vendredi ! Le russe était occupé à tailler des branches en fourche pour faire un mât tandis qu'on parlait. Il est ainsi parvenu à construire une tente par dessus la tente, en fixant la bâche au nouveau support à l'aide de cordes. Évidemment, les macaques qui ici pullulent ont pris ça pour un jeu et sont venus ensuite faire du trampoline sur leur nouveau terrain de jeu ! Le ruse rentre dans deux semaines à Moscou. Ça va lui faire un choc. Déjà que moi ça ne me dit rien de rentrer à Paris, alors si comme lui j'avais vécu de longs mois coupé de tout sur une île sauvage et que je devais rentrer dans un pays austère et froid, je n'ose imaginer...
Sur les coups de 17h30, Gimmo et son nouvel ami sont partis à l'endroit où le russe campe pour manger un bout. Ils nous ont invité à venir y prendre le thé juste après. Mais comme dans une heure il allait faire nuit, nous devions rentrer. Nous avons donc laissé Gimmo en en lui souhaitant une belle vie. Il a répondu que quand il retournerait à la civilisation il aurait le choix du bien et du mal mais que pour l'heure il n'y avait que du bien et pas de choix. Alors ça ne peut pas aller mieux dans son petit paradis. Tout est dit ! Un grand philosophe que ce Gimmo. De toute façon ce genre de doux dingues a souvent la conscience plus éveillée que la plupart des gens et c'est pour ça qu'ils sont ainsi. C'est comme il y a un jeune allemand qui campait sur la plage et qui est parti ce soir avec son attirail pour camper dans la jungle, à 8 kilomètres de là. C'est ce que m'a raconté Anne-Laure. Je ne suis pas très étonné, cette île appelle à venir en son cœur. On a envie d'y tenter toutes sortes d'expériences d'immersion extrême. C'est l'endroit rêvé pour ça. Une île bien particulière, ensorcelante !

4 commentaires:

  1. Hello Ivan,

    Il est super ton blog !
    J'ai beaucoup ri en lisant le récit de notre escapade à Ao Molae, c'était vraiment cool !
    Par contre j'étais déjà déprimé mais là je vais aller me pendre en voyant toutes ces photos !
    Mais je vois que je n'ai malheureusement fait que survoler cette île car les îles plus éloignées ont l'air toutes plus belles les unes que les autres donc je vais n'avoir d'autre choix que d'y retourner !!! (le plus vite sera le mieux)
    Je te souhaite beaucoup de courage pour ton retour en France, j'ai beau être partie très peu de temps, ça fait un "choc" de rentrer ici. D'autre choix que de reprendre sa mine renfrognée pour éviter les coups d'oeil suspicieux des gens qui doivent se dire que je suis folle ou "trop" heureuse pour sourire ainsi. Bref je ne vais pas te pourire ton moral (Dsl si c'est déjà fait), profite bien de tes derniers jours au soleil.

    et sinon je confirme, c'est vraiment dure de remettre des chaussures, je ne sais pas ce qu'il en est à Paris mais à Lille les filles n'ont toujours pas quitté leurs bottes d'hivers.. enfin you will see ;-)

    Bonne continuation

    Anne-Laure

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    Réponses
    1. Merci Anne-Laure pour tes nouvelles, ça me fait plaisir. Je sais que le retour après n'importe quel voyage est rude et je comprends ce que tu éprouves. C'est normal. Tu vas t'y refaire. Mais tu verras à la longue tu auras de plus en plus besoin de partir. Quand on a commencé, c'est foutu. C'est comme ouvrir la cage aux petits oiseaux. Je rentre en tongs malgré ce que tu me dis. J'ai une paire de chaussettes dans le sac au cas où, ça fera chic! Là je suis dans Singapour, j'ai voulu visiter ayant 12 heures de transit là bas. Mais la jungle n'est pas là où l'on croit. Je préfère Koh Tarutao! Bises

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  2. Finalement tu avais raison, on finit fort heureusement par s'y refaire mais la ré adaptation après sept mois doit être rude. Moi aussi j'ai bravé le froid de Paris puis de Lille en tongs à mon arrivée, c'est très classe. Oui c'est vrai, quand on a commencé c'est foutu, mais je ne repartirais plus si peu de temps, c'est trop frustrant, même si je crois que c'est toujours trop court. La prochaine fois, j'achète une tente au préalable et je campe une bonne semaine à Koh Tarutao. J'ai lu sur pas mal de forums des gens qui disaient qu'il n'y avait rien à faire et qu'ils s'y étaient beaucoup ennuyés. Tant mieux, espérons que l'ile reste préservée encore de longues années du tourisme de masse!
    Singapour a l'air d'être une ville très inhospitalière. La vie a Bangkok est également trépidante et j'ai cru avoir un malaise tellement je suffoquais à cause de la pollution et de la chaleur. Cependant, quand on ère de manière hasardeuse dans les rues et que l'on s'y perd, on se rend compte que c'est une ville qui regorge de contrastes, et de lieux surprenants , comme toute la Thailande. Et les Thaïlandais, comme partout, sont adorables et toujours prêts à aider. Bref c'est une ville à voir je trouve. (ça valait les 16h de train, très amusantes en plus)
    Bonne chance à Paris. (il y a plein de gens qui rêvent de vivre à Paris !!!)
    bises
    Anne Laure

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    Réponses
    1. Salut Anne-Laure. J'ai repris le boulot et je n'ai pas tout oublié, j'avais peur d'etre une merde en rentrant! Je suis chez un client alors je dois assurer et ça se passe bien. 7 mois ça semble long quand on le vit mais le retour efface tout. Je ne suis pas fondamentalement changé et je retrouve tout ce que j'avais un peu fuit. Mais je ne vais pas tarder à préparer le prochain tour du monde meme si je l'envisage pour 2014. Il faut que je me documente sur l'itinéraire que je voudrais faire. Dans l'idéal l'amérique du nord au sud mais en 5 mois je ne crois aps que ce soit suffisant. Je ferai peut etre juste un tour de l'amérique du nord en van.

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