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mardi 15 novembre 2011

Premiers pas en Nouvelle Zélande

 L'arrivée à Auckland a été un peu longue, je suis resté pas mal de temps au département de biosécurité. J'avais rempli le formulaire en toute bonne foi, comme quoi j'avais une tente. On m'avait conseillé de tout bien déclarer afin de me prémunir de tout problème, les autorités ne rigolant pas avec les fausses déclarations. Pour la peine, ils m'ont passé tous les bagages aux rayons X et le préposé a scruté longtemps son écran. Sans doute devait il avoir un programme spécial qui repère les traces de terre. Ensuite ils sont partis dans une pièce la déplier et l'inspecter. Tout ça pour une tente qui n'a connu que les sables de Polynésie! Quant ils me l'ont rendue elle était en vrac : « On n'est pas arrivé à la replier, pourtant on s'y est tous mis. Vous pouvez nous montrer comment vous faites ? » Ah, les tentes Décathlon ! Chaque fois que je vais à l'étranger avec, les gens hallucinent et veulent la même. Moi je prends plaisir à les voir monter la leur, cherchant les mats, les piquets, les tendeurs, pendant qu'il me faut 1 minute pour la monter : je la déplie, je pose des grosses pierres aux angles ou j'enfonce 4 sardines et c'est réglé !
Pour rejoindre l'hôtel Bellavista, ces débiles d'Hotels.com ne m'ont pas indiqué si l'hôtel avait une navette. Normalement j'ai choisi tous mes hébergements avec une navette gratuite pour l'aéroport, pour plus de commodité. Celui là, de plus, n'est qu'à 3,5 km d'ici. Mais là, sur le bon d'échange, il n'y a rien de marqué. J'ai donc demandé au stand d'accueil à l'aéroport. L’hôtesse m'a confirmé qu'il y avait bien une navette, porte 31. J'ai bien fait répéter car entre thirty one et fourty one, on s'y perd souvent ! L'aéroport d'Auckland est moderne et bien pensé, pas comme ceux de Paris. Il est spacieux, très bien signalisé, on a qu'à suivre les couloirs. A la descente de l'avion il y a des présentoirs avec tout un tas de guides sur la Nouvelle Zélande comportant des cartes, présentant les endroits à visiter, des conseils pratiques. Pourquoi ne fait on pas pareil en France ? Je plains les étrangers qui arrivent à Roissy !
Une fois rendu dehors, j'étais porte 7 et à côté c'était porte 8. De l'autre côté il n'y avait rien. Qu'est ce que cette connasse m'a raconté ? Devant ma détresse, un type d'une navette d'un autre hôtel m'a demandé qui je cherchais. Il m'a dit d'aller porte 11, que la navette allait passer, qu'elle était verte et que si elle ne venait pas il irait me conduire. J'ai attendu 20 minutes dans le froid, en short avec mon collier de coquillages et mon bronzage pour me tenir chaud! On se les pèle dans ce pays, je veux retourner dans mes Tuamotu ! Comme rien n'arrivait, j'ai pris un taxi. Un type enturbané m'en a demandé pas moins de 20 euros. Au bout de 2 minutes, qu'est ce que je vois sur la route, à côté de nous ? Une belle navette vide avec écrit dessus « Bellavista Express hotel ». J'étais vert ! La course a duré 5 minutes. A l'accueil de l'hôtel, ils m'ont dit que j'aurais dû appeler l'hôtel pour qu'ils m'envoient la navette. Certes, mais fatigué par le voyage et l'heure tardive (je dormais déjà depuis belle lurette à Tikehau) je n'y ai pas pensé ; et comme tout le monde me disait d'attendre, que la navette passait régulièrement... En plus mon téléphone remarche ici, donc j'aurais pu appeler.
Ce matin j'ai fainéanté dans ma chambre, je n'arrivais pas à prendre une décision, à me me remettre en selle. J'avais envie de me reposer. Je n'ai pas prévu de temps morts pour ça dans mon périple, dommage ! Car le campervan m'attendait. Je suis parti de l'hôtel à 10h30 et à 11 heures la navette pour le loueur est passée me chercher à l'aéroport. Le système des campervan est très bien fait, il y avait pas mal de monde à attendre, c'est très populaire en Nouvelle Zélande. Il faut dire que c'est la meilleure formule pour découvrir le pays, pas besoin de chercher d'hôtels, on avance au gré de sa fantaisie. Chez Explore More - le nom du loueur - ils ont de très nombreux guides de voyage gratuits, un par région, je les ai tous pris. Il y a des cartes, des bons de réduction, un système de classement qui montre les attractions majeures de Nouvelle Zélande sur une échelle de 101.



Au volant de mon campervan, qui est à droite, j'ai mis le cap sur le Northland, avec pour premier objectif de récupérer l'appareil photo que j'avais réservé chez ExpertInfoTech depuis Bora Bora. J'ai le plan, il est sur l'ordinateur, c'est pratique, c'est sur la route pour aller dans le nord. Mais je me suis perdu dès le début ! Déjà, je ne retrouverai jamais le chemin pour ramener le campervan, c'est un vrai problème : pour rejoindre la route 20, j'ai pris des ronds points, des carrefours et je ne connais même pas le nom de la sortie. Ici les sorties n'ont pas de numéros, on a juste le nom des villes. Et pour se perdre rien de tel quand on ne connaît pas les villes ! Je devais rejoindre l'autoroute 1 qui va dans le Nord, mais la 20 ne permet pas de la rejoindre. Elle se perd avant dans Auckland. J'ai donc dû traverser cette ville, des feux partout, avec mon campervan encombrant. Je n'avais rien à faire là, c'était cauchemardesque ! J'ai fini par retrouver mon chemin. Par chance j'avais acheté un atlas routier plus précis que les cartes gratuites et il y avait un plan d'Auckland à différentes échelles. J'ai donc pu situer la rue où je me trouvais. En fait je n'étais pas perdu, j'ai toujours été dans la bonne direction, grâce à mon sens de l'orientation ! En me repérant au soleil, j'avais refusé de prendre des routes qui ne me semblaient pas aller vers ce qui devait être le nord est.
Je suis passé prendre l'appareil photo, nickel, fingers in the nose ! J'en ai désormais deux identiques, à la couleur près. S'il y en a des intéressés ici, et si à la fin de mon tour du monde le premier n'est pas tombé en panne, je vous le vends ! Le but de la journée est maintenant de rejoindre le fameux campement du steward, Uretti beach camping. C'est à 150 km d'Auckland. Le programme des 10 prochains jours que je me suis concocté prévoit d'aller tout en haut de l'île du Nord voir Bay of Islands et Ninety Mile Beach, puis de redescendre au sud d'Auckland pour visiter la presqu'île de Coromandel, White Island et Roturoa, les deux derniers sites étant volcaniques et ayant motivé à eux seuls ma décision de parcourir l'île du Nord.
En chemin, je me suis arrêté prendre quelques photos, une cascade par ci, une forêt de fougères arborescentes par là. Je n'ai pas fini d'en voir des fougères ici, c'est l'image d’Épinal que j'ai de la Nouvelle Zélande et elles sont bien là ! Les paysages sont insolites, les collines verdoyantes se jettent dans la mer. Par moment on pourrait se croire en Normandie, en plus boisé.



Quand je suis arrivé à la plage d'Uretti il était 17 heures, la plage est immense et déserte. J'ai mis les pieds dans l'eau pour voir. Elle n'est pas si froide mais je préfère le Pacifique en Polynésie ! Elle doit être comme en Atlantique au mois de Juin. Et en fait je réalise que le 15 novembre c'est comme le 15 mais chez nous, ceci explique cela. Bref, je ne me baignerai pas en Nouvelle Zélande, pourtant le climat y est comme en France mais on est encore trop tôt dans l'été. C'est pas grave, dans 3 semaines je serai dans les îles Fidji. C'est juste une trêve !
Au fait ne cherchez pas d'article du 14 novembre, il n'y en a pas et il n'y en aura jamais ! On m'a volé cette journée de mon existence, je n'aurai jamais connu le 14 novembre 2011. Pourquoi ? J'ai passé la ligne de changement de date avant d'arriver en Nouvelle Zélande, je suis passé de GMT - 10 à GMT + 12. C'est indolore, on ne sent rien ! Je suis désormais en avance de 12 heures par rapport à vous. Et au passage j'ai donc perdu un jour, envolé, disparu à jamais dans le cosmos inter sidéral ! C'est sidérant, non ?

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