Je commence à croire que
la mousson est de retour. Comme notre planète est malade je ne
serais pas étonné qu'elle joue les prolongations. Encore une
journée de pourrie. Ça commence à faire beaucoup, 3 jours sur 5.
Heureusement que je ne suis pas sous la tente car sinon ce serait
l’Île des Pins bis repetita. J'ai fait un test : hier soir
j'ai placé un seau de ménage dans la douche en plein air. Ce soir
en y retournant, j'ai constaté qu'il était plein à moitié. C'est
dire ce qui tombe. J'ai donc réitéré avec une matinée ordinateur.
Maintenant que j'ai tout réservé pour la Crète il ne me reste plus
grand chose à surfer. Je ne peux pas aller sur You Tube, la
connexion est trop lente. Alors j'en profite pour écouter de la
musique, comme le dernier album de Madonna que j'ai chopé de manière
pas très catholique. Qu'on me pardonne, ici il n'y a pas de
disquaire !
Après le déjeuner,
comme la luminosité semblait meilleure, j'ai décidé de faire un
tour sur la plage. Je n'allais quand même pas rester toute la
journée le cul posé sur une chaise en plastique. A la faveur d'une
embellie voilée, j'ai même trouvé le courage d'aller me baigner
dans une mer devenue laiteuse, toute trouble. Pour la sieste en
revanche, il faudra repasser. Avec toute cette humidité les insectes
sont en folie, ça a dû donner de nouvelles naissances, je
n’arrêtais pas de recevoir des trucs qui se posaient, des fourmis
volantes et des machins à grandes antennes. Ma serviette d'hier n'a
bien évidemment pas séché et elle sent une odeur atroce de pieds
après une journée de ski. Et il a fallu que je m'essuie avec ça.
C'est comme le pyjama, il serait grand temps que je lave tout ça, je
voulais déjà le faire depuis deux jours mais avec le temps je suis
obligé de repousser la séance si je ne veux pas que le remède soit
pire que le mal. Un instant qui a duré 15 minutes, le soleil est
sorti timidement alors que le tonnerre grondait à nouveau et qu'une
nouvelle dépression arrivait. Je me suis dépêché de prendre
l'appareil photo - qui ne me quitte jamais, même par mauvais temps,
on ne sait jamais - pour grimper sur des rochers afin de saisir
l'instant.
Un ciel noir éclairé par un rayon de soleil donne
toujours en bel effet en photo, une ambiance apocalyptique qui rend
le ciel encore plus sombre. Ça change des ciels bleus... Mais il ne
faudrait pas que ça s'éternise, ma patience a quelques limites. Car
il me reste encore des crapahuteries à effectuer. Je n'ai toujours
pas visité Perhentain Cecil et je ne compte pas faire comme les gens
qui viennent ici et n'auront rien vu d'autre que la plage de leur
resort. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour ça ! Demain
j'espère donc qu'il fera beau et il y a intérêt. Même la matrone
n'en peut plus, dès ce matin elle soufflait pour que le beau temps
revienne. Visiblement il se moque de ses jérémiades.
Ce soir, une heure avant
le coucher du soleil le ciel bleu a refait son apparition. Mais le
soleil avait disparu derrière la colline. C'est ballot ! Par
contre, j'en ai profité pour manger en terrasse, me réjouissant à
l'idée qu'il allait faire beau demain. Ce sourire tout frais a
disparu comme il était venu lorsque j'ai senti des gouttes sur mon
bras. Voilà que ça revient ! Ça ne s’arrêtera donc
jamais ? Il est actuellement 21h05 et il pleut comme hier à la
même heure. Je sens que demain le seau va déborder; et pas que le
seau, le vase avec ! Ça va m'user... J'ai l'air d'un geek, à
passer mes journées devant l'ordinateur. L'avantage est que je n'ai
pas trop à écrire, vu que je ne fais rien. Ça me repose les
doigts !
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