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mercredi 5 octobre 2011

Après le paradis, le nirvana !

One Foot Island

Quelle journée, mon Dieu ! Il n'y ai pas allé de main morte quand il a fait ces îles. J'ai passé la journée à naviguer entre de petits îlots et à aller à la rencontre des populations locales sous l'eau. Il y a d'ailleurs une espèce de poisson rayé blanc et gris-bleu qui virevoltait autour de moi tel un papillon, intrigué de ma visite et me faisant son numéro de charme. Le lagon est indécent, il n'y a pas de mot pour le décrire. Jamais rien vu de tel ! C'est une succession de bancs de sable, de motus (les îlots) et de patates de corail. L'eau c'est pas de l'eau tellement elle est translucide, c'est du cristal ! J'ai passé ma journée à chialer de bonheur, c'est l'émotion ça me fait tout le temps ça devant un site d'une pureté infinie.

J'étais étonné déjà hier qu'ils n'aient jamais penser tourner un Koh Lanta ici. En fait si, la version américaine Survivor s'est déroulée une saison ici. C'est le capitaine du bateau qui nous a tout raconté. Ils sont venus 3 mois avec 2 gros bateaux pour toute la logistique, le matos et les équipes de tournage. Pendant ce temps personne n'avait le droit d'aller dans le lagon, ils ont indemnisé les locaux et empêché les touristes de venir. Ça a été comme un temps de guerre. Mais ils ont été très corrects avec tout le monde. Le capitaine a été enrôlé dans les équipes de tournage et à la fin ils ont convié tout le monde à un vol au dessus d'Aitutaki.
Pour beaucoup c'était la première fois qu'ils prenaient l'avion et il nous a raconté combien il avait été ému de voir la beauté de son île sous ces angles et de voir sa maison d'en haut. Ils sont partis aussi en construisant une passe qui permet aux embarcations de gagner le lagon. Avant ils devaient attendre la marée haute. Le chantier a dû être colossal et ils ont dû dynamiter du corail (hélas). C'est par là que nous avons gagné le lagon, le signalement du chenal est fait par des branches encastrées dans des patates de corail !
L'un dans l'autre les habitants d'Aitutaki sont contents de cette expérience, il y a eu des retombées économiques et pour beaucoup ça leur a permis de vivre mieux. Par contre ils ont demandé aux producteurs de ne jamais mentionner le nom d'Aitutaki car ils ne veulent pas être des promoteurs de l’émission et drainer un tourisme de curieux. L'émission s’est donc finalement appelée Survivor Cook Islands. Et je vous livre ici son secret !

Allez on jette l'ancre!
 Pour ma part j'étais toujours à la traîne chaque fois qu'on était déposé sur un îlot. J'étais comme fou, virevoltait de gauche, de droite, allait sur les bancs de sable, faisait le tour de l'île en transe, de sorte que j'étais toujours le dernier à regagner le bateau. Certains m'ont même charrié une fois où je n’étais pas le dernier, ils m'ont demandé de redescendre ! D'ailleurs il y a une fois où je me suis vraiment senti comme à Koh Lanta, sur Rapota : j'étais resté à la traîne pour prendre de jolies photos une fois que tout le monde avait dégagé et je ne me suis pas rendu compte que tout le monde était parti. Quand j'ai fait demi tour je n'ai pas retrouvé le bateau, ils étaient parti à ma recherche avec. J'ai immédiatement pensé à : « A la fin il n'en restera qu'un ! » Devinez qui ?
La photo d'Aitutaki qui m'a fait traverser 2 océans!
Le midi nous avons mangé sur One Foot Island, de son vrai nom Tapuatei, l'image de carte postale d'Aitutaki qu'on trouve partout avec ses deux îles séparées par un étroit chenal séparant des bancs de sables frangés de cocotiers. La femme du capitaine qu'on n'avait pas encore vue avait préparé le déjeuner à terre avec plein de bonnes choses et des filets de poisson grillés qui faisaient penser un peu au thon. De l'espadon sans doute. Finalement nous étions un groupe de 15, j'ai discuté un peu à table, il y avait 2 hollandaises qui revenaient de Polynésie française et finissaient par les îles Cook. Pour elles, Moorea c'est encore mieux, c'est ce qu'elles ont préféré. Je demande à voir ! Car bon, pour moi, maintenant que j'ai fait le meilleur, je peux rentrer ! Ça va pas la tête ? 
En tout cas il parait qu'en Polynésie française il y a plein de chiens et elles étaient étonnées tout comme moi qu'il n'y en ai pas ici. Ca promet ! Car ce qui est génial aussi ici c'est qu'il n'y pas de ces bâtards teigneux qui ne pensent qu'à aboyer et à empoisonner mon existence. Bon, OK, il y a un bien un coq qui se pavane tous les matins vers 7 heures avec sa greluche de poulette à côté qui caquette comme une conne et se plaît à réveiller tout le monde en passant bien partout, mais sinon le reste du temps c'est très calme. Dans le groupe il y avait aussi une allemande de Munich qui avait fait comme moi dans le passé en partant un an. Elle n'est jamais rentrée ! Elle vit désormais en Nouvelle Zélande avec son compagnon qu'elle a rencontré ici. Sa famille est venue la voir et lui a dit « Bon, OK, ne rentre pas !! » Tu m'étonnes ! C'est comme le capitaine qui nous avouait, en commentant le fait que les tortues étaient de grandes voyageuses comme nous (on a vu des tortues!), qu'il ne voyageait pas car il était très heureux sur son île.
A la fin du repas, il y avait du rab, la cuisinière qu'un sourire aux lèvres ne quittait jamais - les miss France avec leur sourires qui tremblent ont des cours à prendre ! - m'a filé un doggy bag. Ça va améliorer mon ordinaire constitué d'omelettes. Je réserve ça pour demain soir, je l'ai mis au frigo, ça attendra bien jusque là, non ? Puis nous avons repris le bateau avec la cuisinière cette fois (comment était elle arrivée là avant nous mystère!) et un moteur en moins qui avait lâché. Chemin faisant on a croisé un autre bateau avec un expert à son bord selon le capitaine. Pendant que l'autre était affairé les mains dans le cambouis j'ai déserté en douce en me jetant par dessus bord pour passer de l'autre côté du chenal, question d'admirer la vue sous un nouvel angle. 
Ça n'a pas été sans mal car il y avait un courant de dingue. Du coup des personnes d'un autre groupe qui étaient de l'autre côté et m'avaient vu faire sont venues me rejoindre. Je suis peut être responsable de noyades à la pelle ! On a plongé à plusieurs reprises, c'était très bien fait, le capitaine nous laissait autour de grosses patates de corail et déplaçait son bateau plus loin. On n'avait plus qu'à butiner en se laissant porter par le courant. Aucun effort. Et une fois à bord des mangues goûteuses, de la pastèque bien rafraîchissante ou encore de la noix de coco nous attendaient !
Finalement je me retrouve avec plein de photos qui sont toutes à tomber. C'est un casse tête à trier, alors je les mets comme ça et je vous laisse le soin de juger. Moi je ne peux pas !
Quand on s'est quitté le capitaine nous a tous remercié en nous enveloppant la main des siennes, nous a dit que son île était la nôtre, qu'on n'était pas éternel, que pour l'instant il y vivait et qu'ensuite un autre prendrait sa place, peut être nous. Il nous a aussi demandé de faire la promotion de son île autour de nous car ils sont contents de voir du monde, autrement il serait resté à la maison. Alors venez à Aitutaki ! C'est un vrai paradis méconnu.

Pour terminer je vous laisse avec ses derniers mots : « Please come back again and I'm sorry, I won't visit you in your country, I'm happy here ! »

3 commentaires:

  1. Je n'ai pas de mots Ivan... C'est un Paradis sur terre...

    Continue a nous faire rever et Profites..

    Grosses Bises
    Najia

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  2. Najia a raison... On reste sans voix!!!!
    J'en connais un qui ne va peut être pas revenir :-)

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  3. Euh j'ai oublié de signer,
    C'était un petit mot de ta nouvelle fan !
    Vive Kim et vive Ivan ...!!!!!!!!!!
    :-)))
    Là, je n'ai plus besoin de signer, tu sais qui je suis hé hé MDR

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