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lundi 10 octobre 2011

Et maintenant, Rarotonga !

motu Koromiri
Poursuivons notre découverte des îles Cook ! Ce matin j'étais arrivé à l'aéroport d'Aitutaki avec une heure d'avance, j'étais le premier. Celle qui enregistrait n'a pas pas voulu me filer un siège sur la droite car elle les résreve aux couples. C'est de la discrimination ! Les couples ont droit à la vue et pas moi ? En fait la raison est que l'avion à hélice et à 10 rangs de siège est configuré 2 sièges à droite, un siège à gauche. Donc pour garder les couples ensemble ça fonctionne ainsi, ce qui peut se comprendre, sauf que je n'avais pas dit mon dernier mot : je suis monté le dernier dans l'avion, espérant avoir encore une chance que l'avion ne soit pas complet. Et youpi, au fond il y avait toute une rangée inoccupée. Je me suis donc calé au hublot, sur la droite. 
Sauf qu'avant le décollage l'hôtesse m'a dit que je ne pouvais pas rester là pour des raisons de sécurité, que ça déstabilisait l'avion et que je devais retourner à mon siège ! Quoi, moi déséquilibrer un avion ? Je suis pas si lourd que ça !
Je suis donc retourné au siège 9A, faisant grise mine. Je gigotais dans tous les sens, fulminant. Quand l'avion a décollé et que tout le monde a dégainé son appareil photo avec des « Wwah ! », « Look at that ! », « Fantastic » et tutti quanti, un couple qui eux n'avaient pas d'appareil photo et semblaient s'en foutre a saisi ma frustration et s'est proposé de prendre les photos à ma place. C'est avec un grand sourire que je leur ai filé l'appareil. La photo d'hier est donc prise par le vieux. Il a fallu que je la recadre, elle était de traviole ! Si ça avait été moi j'aurais encore un peu attendu pour avoir l'ensemble du lagon, mais bon, c'est déjà bien comme ça !
A l'arrivée à Rarotonga, pas de taxi que j'avais pourtant demandé à Aremango, la location d'ici, via un mail que je m'étais fait chier à envoyer d'Aitutaki. Une navette de truc de luxe m'a demandé où j'allais, ils m'ont conseillé de prendre le bus qui passait de l'autre côté. Je pouvais le prendre dans les 2 sens, l'île est ronde et le bus en fait le tour. Au bout de 10 minutes un bus est passé mais ne s'est pas arrêté en faisant le signe de zigouillage de gorge. C'était pour me dire qu'ils étaient plein ! J'ai attendu donc le prochain, en plein soleil, avec ma tente et mon sac, dans le zin zin des scooters, motos et voitures qui ne faisaient que passer. J'étais le seul largué comme ça ! 15 minutes plus tard alors que j'allais craquer et retourner au terminal demander un taxi, un type s'est arrêté et s'est proposé de m'amener à la ville principale pour que je prenne le bus depuis la gare routière. 
 Peu de temps après le bus est passé, l'anti clock house. Prix unique : 4 $ où qu'on aille ! En fait il y a un bus qui fait le tour dans le sens des aiguilles d'une montre pendant que l'autre le fait dans le sens opposé. Il y a un bus toutes les heures !! J'ai donc eu de la chance dans mon malheur. 
J'avais un plan de Rarotonga sur moi avec la liste de tous les arrêts de bus (un miracle), je guettais donc les arrêts, je savais que le mien était le numéro 16. Sauf qu'ils ont un numéro sur le plan mais pas sur l'arrêt ! C'est impossible de savoir où on est ! Au bout d'un moment j'ai perdu le fil et j'ai demandé au chauffeur de m'arrêter à Aremango. Une fois arrivé, Kelly, la gérante, m'a accueilli, ingénue « You're Ivan ? Coming from the airport ? ». Oui, et même que je n'ai rien dit. Keep cool !
motu Oneroa
Tout de suite arrivé, à peine briefé, j'ai compris qu'on avait des kayaks à disposition pour 5$ la demi journée. Idéal pour explorer le lagon autour. Sauf que quand je l'ai demandé, j'ai eu droit à un « Sorry, we don't have single kayaks, they are all double », et elle m'a orienté vers un loueur sur la plage. J'ai pris la formule 3 heures 10$. Le type avait un plein cageot de banane, il était midi et je n'avais qu'une bouteille d'eau dans mon sac. Des bananes auraient été la bienvenue pour me faire tenir jusqu'à 3 heures. Je lui ai demandé s'il en vendait. A-t-on déjà vu un loueur de kayak vendre des bananes ? Son régime était pour sa consommation personnelle pour son déjeuner. Un vrai macaque ! Mais ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace : quand il a vu que je continuais à lorgner dessus, il m'en a filé 3, gratis !
Je me suis arrêté au début sur le motu Koromiri où tout un groupe d'individus déjeunait là ayant acheté une excursion. Il y avait un groupe de musiciens polynésiens qui chantaient. Attiré par les sons envoûtants, j'en ai profité pour assister au show. Ils n'y ont vu que du feu, il y avait même le buffet où j'aurais pu me servir ! Tout l'après midi j'ai eu les airs polynésiens dans la tète ! Plus tard j'ai continué un peu plus à l'est pour explorer le motu Oneroa avec une grande plage sans eau, comme si un tsunami menaçait ! A propos de tsunami, j'ai retrouvé sur l'île les mêmes pancartes qu'en Thaïlande « Tsunami evacuation area » qui ont fleuri partout suivant le tsunami de 2004.
A trois heures j'ai rendu le kayak et pris un vélo en libre disposition. Il ne freinait pas très bien. Je voulais gravir les collines avoisinantes pour avoir un point de vue d'en haut sur le lagon et c'est en descendant que j'ai réalisé en fait que le câble des freins était cassé à l'avant tandis qu'à l'arrière il n'y avait plus de patin, c'était l'arceau qui frottait directement sur la roue ! Je suis donc retourné à la location. Le copain de la gérante m'a demandé si tout s'était bien passé. Je lui ai répondu que si on omet le fait qu'il n'y a pas de frein, ça roule ! J'en ai pris donc un autre. Mauvaise pioche, il avait une pédale manquante ! J'en sors un autre : pneu crevé. Le dernier fut le bon, il est bien rouillé, a le panier de devant éventré mais il remplit sa mission : rouler, et accessoirement freiner !
Je fais le beau et gonfle mon ramage!
Bon au final, j'ai plus fait une promenade de tour de quartier qu'une balade, avec les voitures, les camions, les motos, ça sentait le pot d’échappement et ça m'a fait drôle de revenir à la civilisation. Je veux retourner à Aitutaki où l'on ne croise que des poules, des vieux boucs et des femmes en scooter une fleur de frangipanier dans les cheveux ! Sérieusement l'île est très différente d'Aitutaki, elle est accidentée et très verte. D'ailleurs s'il fait beau demain je prends le bus pour aller prendre un sentier qui traverse l'île du nord au sud en traversant des montagnes. Durée de la balade : 3h30. Il y a marqué sur la carte « difficult track, guide recommended ». J'irai tout seul, avec mes Crocs !

4 commentaires:

  1. Salut Ivan , je ne manque pas un épisode de tes aventures; c'est tres chouette de te lire ! profites en bien !
    Bises Corinne

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  2. U should travel in couple!!!!Pau.

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  3. Merci Corinne! C'est aussi pour toi que j'écris!

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