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mardi 4 octobre 2011

Kia Orana au paradis!


Kia Orana ça veut dire « bonjour » ou « bienvenue » en Polynésien. J'ai passé une journée formidable où l'émerveillement était présent à chaque instant. Exit les atermoiements de midinette d'hier, place à l'enthousiasme ! Je suis déjà remis des 12 heures de décalage pris dans les dents. Aitutaki est une petite île fantastique que j'aime beaucoup et je dois dire que j’attaque fort ! J'ai un programme pour ce voyage qui déchire ta race, qu'on se le dise!
Déjà, dès demain j'ai réservé une excursion vers les îlots du sud-est du lagon, dont One Foot Island qui est sur toutes les cartes postales. 
L'agence qui organise le tour, Aitutaki Adventures, n'a pas été facile à trouver. Elle figure sur la carte mais n'a pas d'enseigne. Finalement après avoir tourné un peu en rond, j'ai fini par trouver un pick-up jaune avec le nom sur la portière. J'ai arrêté son conducteur qui m'a donné tous les renseignements nécessaires. Réservation faite pour demain, RDV à 9h45 devant le ponton. Apparemment deux autres personnes seront de la partie.
De retour avec le scooter j'ai entendu un grand « Vlam !» suivi de plus rien, le moteur tournait toujours mais n'entraînait que dalle. Je suis tombé en carafe comme ça, heureusement à 200 mètres environ de l'agence qui m'avait loué le scooter. 
Merci mon ange gardien ! Je l'ai poussé à la main jusque là bas. Tout le monde s'arrêtait pour me demander si ça allait. Les gens sont très gentils et se connaissent tous. La porte de mon bungalow ne ferme pas et je laisse mon ordinateur et mes papiers à l'intérieur. Quand je suis arrivé j'avais demandé à la réception s'ils pouvaient garder mes affaires de valeur. Après un silence de stupeur, ils m'ont répondu qu'ici ça ne craignait rien, qu'il n'y avait pas de vol. Un autre monde je vous dis !
L'agence Rino's Rental était fermée, sans doute pour le déjeuner. Je suis quand même aller voir derrière, j'ai trouvé un vieux papy à qui j'ai expliqué le problème et qui m'a dit qu'il allait m'en donner un autre. Entre temps, l'un de ceux qui m'avaient demandé si tout allait bien est arrivé, c'était le réparateur de l'agence. Ils m'ont en donné un nouveau en échange avec le plein fait, qui a l'air en bien meilleur état. Apparemment c'est la courroie qui avait dû sauter. C'est peut être ma faute, j'avais poussé la bête au delà de 50 km/h, pris dans l'exaltation d'être cheveux au vent ! Ici en effet pas besoin de casque, d'ailleurs ils n'en donnent même pas !


J'ai passé mon après midi au Aitutaki Lagoon Resort and Spa qui se trouve tout à l'est après l'aéroport. C'est fantastique, ce resort est dans le plus bel endroit de Aitutaki. Il est sur une île pour lui tout seul, et il faut prendre un petit bac qui traverse le chenal en moins de 5 minutes. Je suis allé voir son capitaine pour savoir si je pouvais visiter. Qui ne tente rien n'a rien ! Et ça n'a pas posé le moindre problème, j'ai juste eu à signer un formulaire arrivé sur l'île, question de contrôler que les visiteurs s'en vont bien le soir. Et tout ça sans qu'ils me demandent un sou ! Je vous invite à regarder sur internet, je suis sûr qu'ils ont un site. Pour ceux qui viendront visiter, demandez le cahier des visiteurs du 4 octobre, à 14 heures vous verrez mon nom inscrit !
L'île se termine - ou commence - par un petit banc de sable où je suis resté scotché tout l'après midi, sous une palme de cocotier avec les rayons du soleil qui balayaient ma peau à travers au rythme du vent. Je n'ai croisé personne hormis un bernard l’ermite qui est passé nonchalamment devant ma serviette. De temps en temps j'allais me baigner dans le bleu turquoise. Étant dans une passe, le rivage tombait à pic et je pouvais poser mes bras sur le bord du banc de sable comme on fait à la piscine quand on se repose sur la margelle. La comparaison s'arrête évidemment là ! Sinon le sable eh bien ce n'est pas du sable, c'est du corail concassé ! 
Les minutes se sont ainsi écoulées tranquillement, me nourrissant de la beauté du paysage. Je dois dire que ça ressemble un peu aux Maldives, en mieux : pas d'île hôtel, c'est sauvage, mais moins que les Laccadives qui restent encore pour moi imbattables sur ma top list ! Finalement vers 17:30 des nuages menaçants sont entrés dans la danse. J'en ai profité pour faire quelques photos, le contraste entre un ciel gris-noir et un rivage éclairé par un soleil rasant donnant toujours des résultats saisissants. C'est marrant car ici le vent va d'est en ouest, c'est inversé comme les hémisphères. Pourtant la Terre tourne toujours dans le même sens, non ?
Je suis rentré à ma case vers 18 heures, le sourire ne quittant plus mes lèvres et les yeux mouillés d'émerveillement. Je n'ai pas parlé du bungalow au fait. Il donne sur la plage, niché sous de jeunes cocotiers. Il est sur pilotis, tout de boit constitué, les fenêtre sont remplacées par du tissu moustiquaire, le jour et le vent passent à travers les planches. Il y a des coquillages qui pendouillent un peu partout. J'ai aussi une terrasse avec une étoile de mer suspendue. La douche est dehors, au pied du cocotier ! A l'intérieur il y a tout le confort, un camping gaz 2 feux, de la vaisselle, un petit réfrigérateur et bien sûr un grand lit avec sa moustiquaire pour dormir ! Les casseroles et les poêles sont accrochées au plafond. D'ailleurs va falloir que j'aille m'en occuper. C'est l'heure du dîner !

1 commentaire:

  1. Vraiment trop belles tes photos.... Mais qu'est ce qu'on fout à Paris? Mais pourquoi tu nous as pas pris avec toi, dans ta valise??? :-(
    Allez! Continue à nous faire réver... :-)
    le clan Baudemont.

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