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samedi 3 décembre 2011

Direction Dunedin

Kawarau Gorge

Kaka point
 J'ai attendu l'ouverture du magasin de téléphonie pour rien. Ils avaient bien un câble universel micro USB qui s'adaptait parfaitement mais quand je l'ai branché à l’ordinateur ça a fait bugger le téléphone qui n'arrivait pas à se charger. J'ai dû retourner à la boutique me faire rembourser. J'en ai marre d'être dépendant de ces bidules électroniques qui ont besoin des accessoires de leur marque pour fonctionner ! Si à Auckland je ne trouve pas de câble compatible, ça en sera fini du téléphone. C'est hors de question que j'en achète un autre. Je ferai avec les cabines téléphoniques et sinon par Skype.
Avec cette affaire plus le petit déjeuner à rallonge que j'ai pris dans un pub très irlandais au mobilier en bois sombre qui sentait la cire, il était midi et je ne savais toujours pas où aller aujourd'hui. Avec le temps gris et froid qui s'est abattu sur Queenstown, ça chamboule mes plans d'aller au Mont Cook. 
C'est l'heure de pointe! Ça me rappelle le métro!
Du coup ne restent que deux autres alternatives : retourner dans le parc national de Fjordland pour me balader dans les forêts que je n'ai pu voir que du bus hier et réserver une autre excursion mais cette fois à Doubtful Sound, un autre fjord, moins réputé que Milford mais plus sauvage et moins touristique ; ou bien descendre sur Dunedin sur la côte est pour aller voir les pingouins et autres mammifères marins, avant de remonter sur le Mont Cook. J'ai opté pour cette seconde option, qui permet en outre d'attendre que le temps s'améliore en le passant à voir des bestioles qui, elles, qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, sont toujours là !
Apparemment la meilleure excursion à faire pour observer la faune de la presqu'île d'Otago est de passer par ELM Wildlife Tours qui promet de voir pingouins, otaries, lions de mer, albatros et autres autochtones. 
Nugget Point
Comme 300 km séparent Queenstown de Dunedin, il ne fallait pas que je traîne si je voulais arriver à leur office avant la fermeture pour réserver la sortie pour demain. Vu que ça n'avançait pas trop car la route est sinueuse, monte et descend et qu'avec mon veau tout neuf - 347913 kilomètres au compteur et 15 litres au 100 ! - je peinais à dépasser les 70 en montée, j'ai mis fin au stress en appelant d'une cabine à un bled sur la route. J'ai pris sur moi, prêt à affronter quelqu'un au bout du fil que je ne comprendrais pas. Au final, je me suis pas mal débrouillé, je n'ai fait répéter que deux fois. Rendez vous est donné dans Dunedin, à l'information center à 15:30 demain. Quel drôle d'horaire ! J'ai bien fait répéter mais c'est bien ça. La sortie est prévue pour un retour vers 22h, ceci afin de maximiser les chances de voir les bêtes qui pointent surtout le bout de leur nez le matin et le soir. Espérons que j'arriverai à en voir avant qu'il ne fasse trop sombre, sinon bonjours les photos floues !
Avec ce souci en moins, je n'avais plus à speeder sur la route et plus de raison d'aller à Dunedin, qui est une ville assez grande. J'ai donc pris la route vers Nugget Point, à 50 kilomètres au sud de la jonction de Milton. Pas très loin du rond point de Malissol (certains comprendront...). Pour arriver à Nugget Point, il faut longer une côte qui n'a rien à envier à l’Écosse, puis rouler sur une piste de caillasses pendant 6 km. Des panneaux d'interdiction de camper ou de stationner en camping-car fleurissent partout. C'est bête car c'est là que je comptais passer la nuit. Nugget Point est un cap avec un phare à son sommet, en bas duquel patientent des bestioles. En principe. Le premier arrêt promet de voir des pingouins à œil jaune. Pour ce faire un sentier a été dessiné sur le flanc des falaises et conduit à un abri d'où l'on est invité à observer les volatiles à travers des ouvertures larges comme des meurtrières afin de ne pas les effrayer. 
Une dizaine de personnes était déjà là, jumelles vissées sur les yeux. Je suis resté 10 minutes arc bouté derrière une ouverture qui était trop basse pour moi, à scruter les rochers en contrebas à m'en faire un décollement de rétine ! Que dalle, rien, remboursez ! Je me suis tiré, ça servait à rien, y avait pas un pingouin !
L'autre arrêt et terminus c'est en dessous du phare et un sentier le contourne par sa gauche, offrant de belles vues sur les rochers et les îlots tout autour. Cette fois j'ai vu du mammifère marin. C'est comme ça que je les appelle, ne sachant pas de quoi il s'agit. Mais ils étaient un peu loin, aussi le zoom à fond et un agrandissement derrière n'est pas l'idéal pour avoir des photos de qualité. Mais c'est un avant goût de ce que je verrai demain, en tout cas je l'espère. 
Je n'ai pas pu rester très longtemps, il pleuvait à présent et étant donné qu'il était 19h et que je ne pouvais pas dormir là ce soir, il fallait que je trouve un autre endroit où crécher. Ça n'a pas été simple. La spécialité de la région c’est l'élevage de moutons et de vaches. Il n'y a que des prés avec des fermes, des clôtures électriques et des chemins caillouteux qui ne mènent qu'aux fermes. Aucun renfoncement, rien où se garer. J'ai essayé plein de chemins comme ça qui ne menaient à rien, où il fallait rouler des kilomètres. A un moment le long de la route, un particulier offrait son jardin contre 5$. J'ai failli m'y arrêter mais quand j'ai freiné j'ai entendu un chien et j'ai vu plein de coqs qui gambadaient dans le jardin. J'ai appuyé sur le champignon allègrement !
Au final j'ai trouvé refuge à Parakaunui Bay qui dispose d'un camp géré par le DOC, qu'on atteint après des kilomètres de piste défoncée. Arrivé à la baie, très belle au demeurant, avec une belle plage de sable encaissée entre des falaises, j'ai constaté avec étonnement que je n'étais pas le seul. C'était même bondé, le camp le plus rempli que j'ai pu voir jusqu'à présent. Des jeunes, des camps d'une cinquantaine de tentes à touche touche, des campings cars, des vans comme le mien. J'ai soigneusement évité cette zone qui promettait d'être un endroit de fête et de hurlements, pour monter sur les hauteurs de la baie, assez loin du camp, là où le chemin se termine devant une barrière. J'ai été obligé de quitter l'endroit à minuit, un groupe ayant poussé la sono à fond dont les basses sourdes faisaient vibrer mon fourgon. Et là j'ai réalisé qu'on était samedi soir !

2 commentaires:

  1. Des que tu as skype ca serait cool te t avoir un peu ca commence a faire long tout ca

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  2. Oui Oui mais j'ai des journées chargées. Regarde ce que j'ai vu le 4 décembre, tu devrais apprécier!

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