Secret Beach, Miniloc |
Je ne savais pas, mais
l’hôtel propose également ses propres excursions. Ce n'est pas le
seul du reste, de nombreux réceptifs proposent tous les mêmes
circuits qui vont de A à D et dont les programmes sont identiques et
au même prix. Donc il n'y a pas de raison d'en préférer l'un à
l'autre. Aussi les jours suivants je ferai mes excursions à partir
de l’hôtel. Ça offre l’intérêt de ne pas avoir à se rendre
en ville et à commander la moto-taxi et à l'attendre. Ici ces taxis
sont un peu différents de ceux de Camiguin. A Camiguin on avait la
moto à l’avant et les passagers à l'arrière dans une espèce de
remorque en contreplaqué. Ici c'est comme un œuf de télécabine
sauf que c'est ouvert sur les côtés et que la moto se trouve sur la
gauche, dans l'habitacle qui est en tôle. Ce n'est pas plus rapide
pour autant ! Ce matin le type avait du mal à sortir de
l’hôtel, de par la présence d'un semi dos d’âne à l'entrée
qui lui posait bien du souci. Il a dû s'y reprendre à trois fois,
en prenant chaque fois un peu plus d'élan.
Secret Beach, Miniloc |
Le tour de la journée,
c'est le tour A qui est focalisé sur Miniloc, une île qui possède
des falaises abruptes, des petites criques et des lagons intérieurs
dans la jungle avec parfois des grottes. Journée sauvagerie au
programme ! N'ayant pas eu le temps de prendre le petit déjeuner
à l’hôtel, préférant le prendre à El Nido Boutique – qui
fait aussi restaurant – s'il me restait du temps. Avec ces taxis,
on ne sait jamais pour combien de temps on va en avoir. L’heure de
départ est fixée à 9 heures, je suis arrivé une demie heure plus
tôt. Je n'ai plus beaucoup d'argent liquide aussi j'ai demandé s'il
n'y avait pas un distributeur de billets à El Nido, étant donné
que c'est touristique. Eh bien sachez qu'il n'y en a pas ! Il
faut avoir des billets d'une autre devise dont ils assurent le change
(à un taux de change sûrement exotique) ou bien ils délivrent du
cash sur carte bleue, moyennant un surcoût de 8%. A savoir donc. De
plus, les paiements par carte bleue sont soumis un peu partout à une
redevance de 5%. Il faut donc prévoir de tirer suffisamment
d'espèces à Manille avant de venir.
Secret Beach, Miniloc |
Snorkeling à Simisu Island |
El Nido Boutique est un
vrai hall de gare, les gens vont et viennent là dedans, c'est un peu
le point de chute obligé à El Nido. On vient pour prendre un verre,
manger, surfer sur Internet, réserver des excursions ou des billets
d'avion ou de bateau. L'étendue des services est infinie. On y
rencontre toutes les nationalités : espagnols, italiens,
russes, français, allemands, américains, australiens, péruviens...
Ils ont bien raison de venir. Le panel des nationalités est plus
étendu que partout ailleurs. Je suis étonné par le nombre de
français. Serait-ce l'effet Koh Lanta ? Je n'en n'avais pas
entendu autant depuis Sydney. Avec la lenteur de service tropicale,
il ne faut pas être très pressé. J'avais pourtant précisé lors
de la commande du petit déjeuner que je participais à une excursion
à 9 heures. Ils étaient donc prévenus de mon impératif. Ça n'a
pas empêché de voir le plateau arriver à 8h50. J'ai donc dû
l'avaler en quatrième vitesse.
On nous a tous regroupés
sur un ponton, pour mieux nous scinder en différents groupes, selon
la lettre de l'excursion réservée. Le bateau est une pirogue
traditionnelle de même conception que celle que j'avais prise à
Camiguin, avec les flotteurs sur le côté. Celui là est par contre
plus grand, et les sièges sont garnis de banquettes confortables.
Intalula Island |
J'ai été sidéré par le confort du navire : il fend la
moindre vague sans aucune secousse. On a même l'impression d’être
sur un hydroglisseur. N'importe quelle autre embarcation, voilier ou
catamaran tanguerait, lui file tout droit comme si la mer s'ouvrait
sur son chemin. Ça m'a beaucoup impressionné. Est ce parce que le
bateau est longiligne et très pointu au bout ?
Secret Beach, notre
premier arrêt, n'a plus rien de secret. Quelques bateaux d'autres
tours sont déjà là. La plage, petit confetti de sable blanc et de
cocotiers, est enserrée de falaises toutes verticales, encore plus
hautes et plus proches du rivage que ce que j'avais vu hier. C'est un
spectacle fascinant, on se sent tout petit. Sur le côté ouest se
trouve un trou dans la roche à travers duquel on doit se faufiler
pour rejoindre un minuscule lagon intérieur qui donne l'impression
d’être au fond d'un puits. C'est si haut que je n'ai pu prendre
aucune photo satisfaisante. Il y a une espèce de roche qui
pendouille comme un stalactite et qui a la forme exacte d'un
crocodile. Quant à la plage à l'extérieur, elle est certainement
la plus belle de celles que j'ai vues aujourd'hui.
Secret Beach, Maniloc |
Intalula Island |
Malheureusement
j'ai dû me battre encore une fois avec le soleil, sans beaucoup de
succès. Ce matin il pleuvait et ça a encore du mal à passer. Du
coup j'étais tout le temps à la traîne, courant dès qu'un nuage
un peu moins épais permettait un meilleur éclairage, pour mieux
m’arrêter ensuite. Le guide, un jeune Philippin, avait même
renoncé à fermer la marche derrière moi. C'était moi qui faisait
à présent chien de berger ! De toute façon même si je suis
toujours à la traîne, on ne m'attend pas bien longtemps car je
récupère toujours mon retard, les autres étant bien godiches pour
marcher dans l'eau en évitant les coraux en moulinant des bras ou
pour monter à bord pendant que quelqu'un les tire péniblement. Sans
me vanter, pour moi c'est comme si j'avais toujours vécu là dedans.
Sans doute une faculté que je tiens d'étant gosse où à la plage
on faisait des compétitions avec mon frère à celui qui irait le
plus vite en sautant de rocher en rocher. Au passage ce petit jeu
m'aura valu une belle engueulade et un recousage de tête fendue sur
un gué un peu trop glissant des Alpes Maritimes ! Mais le
résultat est là, il en reste quelque chose !
Intalula Island |
Pour notre second arrêt,
changement de paysage : tous à l'eau pour une visite sous
marine comme bon nous semble. Et ça se passe à Simisu Island, juste
en face de Secret Lagoon. J'étais le premier à l'eau ; dès
que notre guide lance le sésame comme quoi on peut y aller, je suis
toujours le premier à me précipiter comme un lion attendant de
sortir de sa cage pendant que les autres traînent de la patte.
J'avais hâte de retrouver mes petits poissons qui ne cessent de me
surprendre et que je trouve loin d’être bêtes. Ma trouvaille du
jour c'est une boite à savon désign, noire avec des points bleus ou
jaunes qui changent de couleur selon l'orientation du soleil.
D'habitude un poisson c'est comme une sole, de face on ne voit pas
grand chose à part une bouche et tout se passe sur les côtés.
Celui là a inversé la tendance. Il est presque carré, prêt à
être pané ! Il est tellement cubique qu'il en a des arrêtes
aux angles. Il n'aime pas être embêté. Quand un poisson un peu
trop curieux vient à sa rencontre, il lui tourne autour jusqu'à ce
que l'autre lui fiche le camp. Pour moi qui le suivait derrière, ils
se retournait de temps en temps pour voir ce que je devenais, comme
un chien qui se retournerait pour voir si son maître suit. Je l'ai
donc suivi, il était en vitesse de croisière cherchant je ne sais
quoi.
Intalula Island |
Il a deux nageoires mobiles sur le coté, comme n'importe quel
poisson mais aussi une sur le dessus, façon hélicoptère, et une
autre en dessous qui fait gouvernail ! La queue ne sert à rien,
elle ne bouge pas, sans doute juste là pour équilibrer la créature.
Je le regardais faire avec ses deux petites nageoires rondes. J'avais
l'impression de me voir en train de pagayer. Un coup de ci de là
pour virer, actionnant sa nageoire dans l'autre sens pour stopper une
progression ou virer subitement. Tout comme moi sur le kayak !
Je pensais à son petit cerveau qui commandait toutes ses manœuvres.
Nous c'est facile, on n'a que deux jambes. Si on en avait je ne sais
combien comme c'est le cas pour lui avec ses nageoires, ça poserait
un petit souci de coordination. Pas pour lui. Il est comme un poisson
dans l'eau et ça donne envie de ne plus jamais manger un seul
poisson.
Après ça, comme
l'aventure ça creuse, on s'est dirigé vers Intalula Island - si je
ne me trompe pas, je fais ça de mémoire en regardant une carte,
mais avec tous ces îlots...- pour dresser le barbecue. L’île
dispose d'une belle plage mais dont les trois quarts sont privés
avec des gardes qui sont là pour faire barrière. Bien que notre
guide nous ait dit de bien rester à l'écart, j'ai tenté une
escapade.
Intalula Island |
Je n'allais pas me faire emmerder par un resort qui n'y
réside même pas et qui a dû acheter la plage pour ses clients qui
ne sont même pas là. Vous connaissez mon allergie à la propriété
privée depuis le temps... J'ai été stoppé net dans ma progression
par un garde. Rien à faire, ici ils doivent aussi pouvoir acheter le
rivage. C'est comme si un mur de Berlin invisible se dressait là,
m’empêchant d'aller voir où c'était le plus beau. C'est
rageant ! A la place j'ai dû me contenter de la portion
congrue, où tous les autres bateaux nous ont rejoint et qui est vite
devenue noire de monde. Il m'aura fallu bien de la persévérance
pour arriver à faire quelques photos avec des gens suffisamment au
loin pour qu'ils ne gâchent pas le paysage. Pendant que notre guide
et notre capitaine s'affairaient pour le barbecue, j'ai patienté à
l'arrière du bateau, loin du monde, où la vue était même plus
belle vue du large. Et j'avais mon espace à moi sans odeur de
cigarette ou de crème solaire.
Entrée du Big Lagoon, Miniloc |
Pour le barboc, on avait
du poisson grillé et des brochettes de viande avec des poivrons et
oignons intercalés, le tout avec du riz et une salade mixte dans un
grand saladier. Pour le dessert, de petites bananes à même le
régime. On pouvait prendre des boissons dans une glacière moyennant
supplément à régler en rentrant. J'ai pris une bière fraîche. Et
à la rédaction du blog je me rends compte que j'ai oublié en
rentrant de déclarer que j'avais consommé une bière. De toute
façon personne n'était là pour nous accueillir et nous le
rappeler, à mon avis je ne dois pas être le seul à qui ça arrive.
Les déjeuners sont toujours l'occasion de bavarder avec ses
compagnons de sortie. J'ai discuté avec une australienne de
Melbourne, sans savoir que c'en était une et qui m'a beaucoup
questionné sur l'Australie, en particulier quant à mes impressions
sur la Tasmanie. Je lui racontais mes coins préférés, en lui
indiquant où ils se trouvaient. Peut être l'a t elle fait exprès
afin d'avoir un avis de ma part objectif car ce n'est qu'une fois que
j'ai terminé mon récit qu'elle ma avoué qu'elle était
australienne.
Big Lagoon, Miniloc |
Ce soir elle va à une full moon party organisée sur
une île déserte, Helicopter Island, et elle m'a demandé si je
voulais venir. J'aurais pu prendre ça pour une avance mais elle
était avec un gars. J'ai décliné l'offre, préférant me coucher
comme un vieux à 21 heures pour bien profiter de mes journées. Je
préfère bien mieux ça que d’être prisonnier d'une île en
pleine nuit. Ça peut être amusant, je ne dis pas le contraire, mais
ça amputerait d'autant ma forme et mon enthousiasme pour le
lendemain. Et je tiens à garder le même état d'esprit et la même
disponibilité pour m'ouvrir aux choses. C'est de ça que je me
nourris dans mon voyage. J'emmagasine tout comme un aspirateur. Ça
comble mes jours et je n'ai besoin de rien d'autre. Un jour j'ai
essayé de faire le ménage, de trier les souvenirs ; ce n'est
pas évident, tout se mélange et avec tout ce que j'ai vu j'ai du
mal à réussir à atteindre le souvenir précis d'une destination.
Je reprendrai cet exercice à mon retour. Et le blog m'aidera pour
m'y retrouver. En tout cas quand je regarde en arrière je réalise
déjà tout ce que j'ai vécu d'incroyable. J'ai fait et vu tellement
de choses que le début de mon voyage me semble déjà appartenir à
une autre vie. En 5 mois j'ai l'impression d'en avoir passé beaucoup
plus. Vraiment un tour du monde c'est un expérience fabuleuse et je
la conseille vivement à tout le monde. Le plus dur c’est de
prendre la décision, après tout coule de source.
Big Lagoon, Miniloc |
Après le déjeuner,
direction Big Lagoon. Car la journée n'est pas finie ! Les
curiosités sont inépuisables. J'ai lu sur un guide que la nature
s'était déchaînée à Palawan. C'est vrai ! Et encore plus à
Blue Lagoon, une avancée de la mer au milieu des falaises, dessinant
un chenal très peu profond. Tous les autres bateaux étaient restés
à l'entrée, en raison d'un profondeur insuffisante. Le nôtre a
tenté d'y pénétrer, après nous avoir fait nous répartir sur le
bateau pour que le poids soit uniforme. Notre guide a ensuite pris
place sur un flotteur, debout comme un équilibriste et se servant
d'une longue tige en bambou de plusieurs mètres qu'il enfonçait
dans l'eau en poussant dessus pour dégager le navire lorsqu'il était
bloqué. Je blaguais avec mes voisins, en leur disant que le temps
que l'on ressorte il y a des chances pour que le niveau ait encore
baissé et qu'on doive passer la nuit ici. Mais le capitaine doit
avoir l'habitude car on a juste fait un tour jusqu'au fond en
ressortant ensuite. Il avançait prudemment pour ne pas heurter
quelque chose et endommager le bateau. Là où c'est le moins profond
c'est à peu près au premier tiers à l'entrée du lagon. Et il y a
un rocher au milieu que l'on est obligé d'encadrer avec les
flotteurs. Mais un flotteur ce n'est pas un truc qui vit sa vie,
c'est relié par des barres en bois au reste du navire. Eh bien au
retour, ça passait de justesse. Il devait rester 5 centimètres sous
la barre.
Big Lagoon, Miniloc |
Après ces péripéties,
juste à côté il y a un autre lagon qu'on est allé visiter. Small
Lagoon, où cette fois aucune embarcation ne peut entrer. Et pour
cause : on doit passer à la nage dans un trou de souris qui
débouche sur un lagon étroit mais profond en évoluant dans des
eaux vertes qui deviennent de plus en plus troubles à mesure qu'on
s'enfonce. A un niveau il y avait un rocher peu profond, je me suis
arrêté un moment, question de vider masque et tuba. Le tuba que
j'ai trouvé à l’Île des Pins, je sais pourquoi je l'ai trouvé.
Il prend l'eau ! Je suis toujours à souffler dedans pour
évacuer l'eau et quand je respire ça fait des râles me donnant
l'impression d'avoir la mucoviscidose ! Alors que j'étais
occupé avec ça, je me suis fait mordre par un truc qui a déguerpi
aussi sec et qui devait faire un test pour voir si j'étais vivant. A
partir de là je ne me suis plus jamais arrêté. Au fond il y a une
grotte dans laquelle on pénètre à nouveau en plongeant. Ça fait
beaucoup de sas tout ça ! Dedans, c'est tout petit mais irréel.
Il y a un trou au sommet par lequel pendouillent des racines toutes
fines, comme du raphia. Et l'intérieur de la grotte est pleine de
nuances de roses, c'est tout poli, donnant l'impression d’être
dans le ventre d'une baleine. Il y avait aussi là dedans des petits
poissons minuscules aux nageoires dorsales très pointues. Un poisson
presque triangulaire, que je n'ai jamais vu ailleurs, sans doute
adapté à ce genre d'endroit spécial. A ceux qui entraient je
plaisantais en leur demandant s'ils avaient vu Piranha 3D, un film
d'horreur où les piranhas surgissent de grottes sous marines. Ça a
fait rire jaune ceux qui avaient vu le film !
Seven Commando Beach |
Seven Commando Beach |
Pour terminer ces
histoires de lagon, on s'est rendu à une plage juste à côté de
celle où je m'étais rendu hier, celle des chiens. C'est Seven
Commando Beach (quel drôle de nom !). Une belle grande plage
avec un arrière plage qui fait comme un promontoire couvert de
cocotiers. Il y a là un mini bar où j'ai commandé une noix de coco
fraîche. Juste à côté il y a une montagne de noix de cocos
finies. Depuis Camiguin, je ne peux plus m'en passer. Ce sera
désormais jus de coco chaque fois que je pourrai. Mieux vaut tard
que jamais. On n'était pas tout seuls sur cette plage. Comme c'est
le dernier arrêt de l'excursion, tous les bateaux de la concurrence
viennent finir leur tour également là mais il suffit de s'éloigner
un peu de là où tous les bateaux accostent pour trouver un endroit
calme. Je me suis dépêché à boire la noix de coco afin d'essayer
de voir si je pouvais en obtenir une seconde vie avant que l'heure de
quitter la plage n'ait sonnée. Comme je ne voulais pas faire celui
qui réclame, je me suis mis juste devant l'un des deux serveurs,
attendant qu'il me voie, pour lui donner la noix de coco, en lui
précisant que je n'avais pas vu de poubelle. Tactique. Comme prévu,
il m'a demandé si avant je ne voulais pas qu'il me l'ouvre. Comme à
Camiguin il a fait une cuillère avec la coque verte et je suis
retourné sur le bateau fier de ma trouvaille. Au début les gens me
faisaient remarquer que j'avais une noix fêlée. Je l'ai alors
ouverte en deux pour leur montrer l'intérieur, en leur disant
qu'après avoir bu il y avait à manger. Ils en étaient verts de
jalousie, disant que s'ils avaient su ils auraient terminer de boire
plus tôt. C'est ça de voyager, on apprend plein de trucs nouveaux !
J'ai repris la moto-taxi
pour me rendre à l’hôtel. Ils m'en demandaient 50 pesos, je leur
ai fait remarqué qu'hier j'avais payé 40 et ce matin 30. Ils ont
répliqué en disant en rigolant que ce modèle de moto était
spécial et avait donc un prix spécial. Tu parles ! Comme ils
se foutaient de moi gentiment, j'ai négocié pour 40 pesos et ça
leur allait bien. C'est bien la première fois que je marchande
quelque chose. Dès que je suis arrivé à l’hôtel je me suis
précipité pour demander le tour C, le plus long de tous. Et donc
sûrement celui qui a le plus de choses à voir. Tant qu'il fait
beau, il faut en profiter ! On peut dire que je ne traîne pas
dans mes crapahuteries.
Encore une fois la
journée a été fantastique et mon cœur chavire pour Palawan. Déjà
hier, il m'en fallait peu pour basculer complètement. Palau,
Palawan, lequel vient avant l'autre ? Est on vraiment obligé de
faire un classement qui ne veut plus rien dire tellement on est dans
l'exceptionnel ? Ma préférence va peut être encore à Palau,
mais uniquement pour l'aventure, le kayak et cette nature si
généreuse. Ici c'est encore plus spectaculaire mais il n’est pas
possible de bien s'imprégner des endroits comme avec le kayak. Aussi
ce n'est pas pareil. Touts est chronométré, je ne peux pas laisser
passer un nuage pour prendre une photo. Ce soir en dînant sur la
terrasse les pieds dans l'eau, il y avait de drôles d'insectes qui
volaient autour de moi, des espèces de mouches avec de longues
pattes qui ont au bout un petit sac vert luminescent. Ça me faisait
des étoiles filantes ! Au fait en parlant bestiole, j'ai oublié
de signaler qu'hier en rentrant en Kayak sur El Nido j'avais croisé
un macaque à longue queue dans les rochers. Ce ne sera pas le
dernier !
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