Auparavant, dès que je
suis sorti du chemin de Action Geckos, j'ai été attiré par le
panneau fléché « Caves », là où l'on s'était donné
rendez vous hier avec le type de la moto. Non pas que ça ait quelque
chose à voir avec des grottes mais juste parce qu'un chemin en part
vers la mer, permettant d'avoir accès à la plage d'un point
différent de celui du gîte. Un moment le chemin sa transforme en
sentier pour se faufiler à travers une cocoteraie qui mène à la
plage où plein de pirogues sont sur le sable. L'endroit a de quoi
ravir quiconque veut prendre des photos du mode de vie des locaux. Il
y a des filets de pêche à sécher, de différentes couleurs, des
roses, des mauves, des blancs. Les pirogues aussi sont de toutes les
couleurs, principalement des jaunes et vertes.
On trouve des cabanes faites de bric et de broc servant à entreposer le matériel de pêche et servant accessoirement d'abri où certains dorment dans des hamacs ou font sécher du linge. Autour d'un de ces cabanons j'ai même aperçu un potager, bien entretenu, ratissé et désherbé. Pas besoin de faire des kilomètres pour avoir des scènes de vie, ça se passe juste à côté du gîte ! Je me baladais là dedans comme si j'étais chez moi, touchant les pirogues, m'approchant des filets. J'aurais pu piquer tout ce que je voulais. Apparemment ils ne doivent pas être très voleurs dans le coin, je vois souvent des motos garées avec le casque posé sur le rétroviseur et les clefs sur le contact. Faut dire, tout le monde à l'air de se connaître et sur une île ça n'irait pas très loin.
On trouve des cabanes faites de bric et de broc servant à entreposer le matériel de pêche et servant accessoirement d'abri où certains dorment dans des hamacs ou font sécher du linge. Autour d'un de ces cabanons j'ai même aperçu un potager, bien entretenu, ratissé et désherbé. Pas besoin de faire des kilomètres pour avoir des scènes de vie, ça se passe juste à côté du gîte ! Je me baladais là dedans comme si j'étais chez moi, touchant les pirogues, m'approchant des filets. J'aurais pu piquer tout ce que je voulais. Apparemment ils ne doivent pas être très voleurs dans le coin, je vois souvent des motos garées avec le casque posé sur le rétroviseur et les clefs sur le contact. Faut dire, tout le monde à l'air de se connaître et sur une île ça n'irait pas très loin.
La vue depuis le vieux volcan |
En allant vers le vieux
volcan il y a un beau point de vue, au niveau d'une portion de la
route en travaux qui devient à une seule voie. De là on voit le
vieux volcan et une baie aux eaux émeraudes encerclées par des
rochers noirs, comme brûlés et blottie dans une jungle luxuriante.
J'avais pris une photo hier soir malgré la pluie mais là avec le
soleil ça rend bien mieux. Juste après on arrive au chemin qui mène
au vieux volcan. On ne peut pas le louper, c'est fléché, il y a un
parking et des boutiques devant. Et pourtant hier je n'avais rien vu,
sans doute crispé sur la moto et obnubilé sur mon but :
arriver le plus vite possible avant que je ne choppe la crève.
La visite est payante,
c'est un classique. Et c’est là que commence le calvaire. On va
dire encore que je me plains mais pas du tout ! C'est un
calvaire, vrai de vrai, composé de stations avec des scènes des
derniers instants du Christ illustrées par des sculptures grandeur
nature en pierre blanche qui jalonnent le sentier.
Il y a en tout 15 stations :
Il y a en tout 15 stations :
1- Jésus est condamné à
mort
2- Jésus doit porter la
croix
3- Jésus tombe pour la
première fois sous sa croix. C'est là où j'ai eu une pensée, me
disant que si c'était vrai, ce n'était pas juste et qu'il n'avait
pas mérité ça. J'ai même versé une larme!
4- Jésus rencontre sa
mère affligée
5- Simon aide Jésus à
porter sa croix
6- Veronica essuie le
visage de Jésus
7- Jésus tombe pour la
seconde fois
8- Jésus parle au peuple
de Jérusalem
9- Jésus tombe pour la
troisième fois
10- Jésus est ôté de
ses vêtements
11- Jésus est cloué à
la croix
13- Jésus est détaché
de la croix
14- Jésus est placé
dans la sépulture
15- La résurrection
Après ça se termine en
cul de sac ! J'ai fait tout ce calvaire pour rien, à part faire
des signes de croix et des génuflexions devant des stations. Il
m'avait semblé en montant qu'à un moment un chemin de chèvre
partait dans les éboulis. En rebroussant j'ai donc essayé de passer
par là mais ça grimpait raide sur une espèce de terre sableuse qui
se dérobait sous mes pas. Je ne suis pas allé très loin de la
sorte, surtout qu'après ça se perdait dans des herbes non foulées
au milieu de roches volcaniques. Je ne tenais pas à finir comme
Jésus, cloué sur je ne sais quoi ! Un peu plus loin un autre
truc de la sorte est apparu que j'ai tenté à nouveau. Pour rien, là
encore, me tenant à des tiges d'herbes pour me rassurer. En cas de
chute c'est sûr que ça n'allait pas me retenir.
Du coup, en ayant marre et crevant de chaud j'ai mangé à côté d'une station car elle était à l'ombre, avec un Jésus qui peinait. J'avais des scrupules à manger mon hamburger à côté, m'étant mis à mes aises, torse nu et les pieds au vent...
Du coup, en ayant marre et crevant de chaud j'ai mangé à côté d'une station car elle était à l'ombre, avec un Jésus qui peinait. J'avais des scrupules à manger mon hamburger à côté, m'étant mis à mes aises, torse nu et les pieds au vent...
Malgré tout, bien que je
n'ai pas réussi à monter en haut du volcan, le chemin permet de
bénéficier d'une vue qui à défaut d’être panoramique sur toute
l’île donne un bel aperçu sur une baie et les montagnes
avoisinantes. D'ailleurs, de là, j'ai pu voir qu'il y avait une
plage juste en bas, au niveau d'une jetée. L'endroit parfait pour me
délasser et me rafraîchir. La plage n'a pas été simple à
trouver. Elle se trouve dans une anse avec des bâtiments à
l'abandon derrière, le tout en contrebas de la route. J'ai trouvé
dans un virage un sentier pentu qui avait l'air d'y mener. Je me suis
emmanché dedans, les freins à fond, sans savoir si je pourrais
remonter vu le dénivelé.
La plage était plus jolie vue d'en haut,
ce n'est pas vraiment une plage mais plus un rivage d'où les gens
partent et accostent pour aller pêcher. Le sable est gris et il y a
un gros conduit en béton que se jette là, sans savoir si c'est pour
charrier l'eau d'un ruisseau ou les égouts du coin. Il est à sec
alors je suis allé me baigner, en restant tout au bord car on ne
voit rien au fond, vu que le sable est sombre, à part des rochers
avec des algues vertes. J'avais peur qu'il y ait aussi des tessons de
verre ou des boîtes de conserve rouillées. Au moins au bord, je
voyais le fond. Seulement à remuer dans 20 centimètres de
profondeur ça ne suffit pas à y passer l'après midi. Je suis donc
sorti, reprenant la moto dans l'idée d'aller me baigner en face du
gîte où je n'ai pas encore essayé de me baigner. C'était un peu
crétin d’être là alors que le plage du gîte est plus belle et a
des transats.
Le mont Hibok Hibok, 1250 m |
Il y a des français qui
sont arrivés aujourd'hui, 2 groupes qui ne se connaissent pas. Une
famille de 3 et un groupe de 4 avec l'accent du sud. Alors qu'après
le dîner je rédigeais le blog en restant à ma place, j'ai préféré
aller m'éclipser dans le bungalow plutôt que d'entendre parler
français. Ça me rapproche trop de ce que j'ai fuit et je n'ai pas
fait tout ce chemin pour entendre ça. Ça ne me dépayse pas, j'ai
l'impression d’être à la terrasse d'un café à Paris !
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