Coron Island est le mieux
de tout ce que j'ai vu à Palawan. Je ne m'attendais pas à passer
une journée aussi fabuleuse. Les trouvailles n'en finissaient plus,
quand je pensais qu'on avait fait le tour de ce qu'il fallait voir,
l'équipage m'amenait à un autre endroit. J'avais choisi le tour
« Enchanting Coron » proposé par l’hôtel, à un prix
du double de ce que 'on peut trouver en ville. Mais hier soir en
arrivant je n'avais pas le temps d'explorer la ville avec mes bagages
à la recherche des excursions. Ce soir je n'ai pas eu plus le temps
du reste. L’hôtel met à disposition une navette pour le port avec
un personnel de l’hôtel pour m'escorter jusqu'à destination et
idem au retour. Je n'ai donc pas eu le temps de m’arrêter pour
réserver quoi que ce soit pour demain. Ils doivent faire exprès
pour préserver leur marché et éviter que l'on ne voit les prix
pratiqués pas les agences en ville. Mais en chemin on passe devant
des excursionnistes qui affichent en gros leur prix.
Alors maintenant
je sais que c'est moitié moins cher, même si c'est des tours qui
débordent de coréens et de chinois. Je les ai croisés toute la
journée. Pour ma part j'étais tout seul sur le bateau et j’avais
à disposition deux capitaines, des petits jeunes, Junjun et Ben. Ils
n'ont pas volé un pourboire car ils se sont bien démenés pour me
montrer avec enthousiasme tous les trésors de Coron Island. On a
commencé à 8h30 et nous n'étions de retour qu'à 17h30. Une longue
et belle journée comme je les aime. L’hôtel m'avait préparé un
panier repas et un sac avec une serviette qui sentait bon. Des
petites attentions appréciables.
Ce qui est bizarre c'est
que Coron Island est passée quasi sous silence dans les guides de
voyage. Même le Lonely Planet, d'habitude le plus complet de tous,
n'en dit qu'un paragraphe d'une vingtaine de lignes.
Banol Beach |
Quand au Petit
Futé ils disent que c'est une des plus belles îles des Philippines.
Pour une fois ils ne se trompent pas trop. Coron Island, malgré son
nom se trouve au large de la ville de Coron qui est sur l’île de
Busuanga. C'est une île où vit une tribu ancestrale en autonomie
complète et qui a obtenu du gouvernement un statut spécial qui leur
permet d'administrer l’île. C'est une terre sacrée pour eux et
des panneaux le rappellent, expliquant leurs manière et philosophie
de vivre. On ne peut pas aller partout, les sites sacrés étant
fermés au public. Mais l’île est si particulière et inaccessible
que l'on ne peut voir que ses côtes. Je ne sais pas ce qu'il y a à
l'intérieur. Les côtes sont incroyables, ce sont une suite
ininterrompue de falaises très hautes et complètement verticales,
déchiquetées, au contour irrégulier, dessinant des
circonvolutions, de petits bras de mer très courts, refuge de plages
miniatures avec des lacs salés cachés que l'on rejoint à chaque
fois par une escalade par dessus un rocher. Se baigner dans ces lacs
est surprenant car les couches d'eau froide et chaude ne se mélangent
pas. On peut passer la main à travers sans que ça se mélange, ça
fait comme une pellicule au milieu de l'eau. A moins que ce ne soit
une couche d'eau salée et l'autre d'une moindre salinisation.
CYC Beach |
Cette île bat tout ce
que j'ai déjà vu en Asie, les Krabi, Koh Phi Phi et même
l'archipel autour d'El Nido. Pour moi c'est le lieu incontournable
aux Philippines. Et les fond marins sont tout aussi étonnants, très
riches en coraux et poissons. Ce n'est pas étonnant que Coron soit
avant tout connue pour être une station réputée pour les
plongeurs. J'avais lu quelque part sur internet que quelqu'un disait
qu'il n'y avait pas grand chose à faire et à voir à Coron si l'on
ne plongeait pas. C'est faux. Je pense aux autres de l'excursion de
Tao que j'ai laissé à Coron. Tous restent encore quelques jours et
je leur avais conseillé de se rendre à Coron Island. J'espère
vraiment qu'ils le feront. Venir ici et ne pas voir ça c'est comme
ne pas voir un diamant devant sa porte. Pour les anglaises en
revanche, elles n'auront pas la chance de voir Coron Island. Elles
comptent rester sur l’île où on les a laissées et qui se trouve
assez loin de Coron et encore plus de Coron Island. Dommage pour
elles.
Banol Beach |
Banol Beach |
Le premier arrêt de la
journée, c'est à CYC Beach qui se trouve sur une île toute petite
dont on atteint le pont culminant en deux minutes de marche par une
courte crapahuterie mais qui n'offre pas de vue particulière, les
arbres bouchant la vue. Il faut donc se contenter de la vue depuis la
plage, très belle, avec de belles couleurs turquoise avant que le
bleu devienne plus sombre. C’est à cette limite qu'il faut
plonger. J'ai eu une armée de petits soldats aux trousses, bien
curieux et pas farouches qui faisaient mine de m'attaquer et qui
n'attendaient qu'une chose : que je me blesse pour venir me
bouffer. Le plus téméraire d'entre eux c'est un poisson au nez rose
avec une bande de sparadrap verte, que je connais déjà pour sa
propension à venir brouter les orteils dès qu'on s’arrête ne
serait ce que quelques secondes. C'est lui qui me fonçait dessus
pour mieux reculer arrivé à quelques centimètre de moi. Chemin
faisant la troupe se faisait de plus en plus nombreuse, recrutant du
monde au fur et à mesure. Chaque fois que je me retournais ils
étaient de plus en plus nombreux. Je me suis même demandé s'ils me
suivaient vraiment ou si c'était moi qui nageait devant dans la même
direction qu'eux par pure coïncidence. J'ai donc bifurqué un moment
et eux aussi !
Après cette première
pause snorkeling, nous avons filé sur Coron Island, en longeant une
partie de la côte nord ouest. L’île est très grande et
mystérieuse. Je n'en reviens pas de la taille des falaises. Cette
île est comme une citadelle imprenable, un énorme château fort
flottant sur l'eau. Je suis sûr que le cœur n'a jamais été
exploré. C'est impossible de s'y rendre, à moins d'y être déposé
en hélicoptère mais le relief est si coupant que je ne suis pas
certain que l'on puisse y poser un pied. En longeant les falaises, de
nombreuse petites plages merveilleuses prennent place en bas des
falaises, que l'on explorera plus tard. Pour l'heure, nouvelle pause
snorkeling, au niveau de Skeleton Wreck, un navire qui repose
quelques mètres en dessous sur les fonds. Comme c'est profond on ne
voit pas tellement bien, aussi je me suis rapproché du rivage qui
offrait de superbes balades au milieu de poissons.
Banol Beach |
Cette fois
j'évoluais littéralement parmi eux. Avec mon maillot de bain rouge,
les poissons voient rouge. Je ne sais pas ce qu'ils ont mais ils sont
hystériques. C'est comme si j'étais dans un aquarium, je pouvais
presque leur tirer la queue et je devais loucher pour les regarder
tellement ils étaient près ! Ils venaient jusqu'à me chier
sur le masque. En fait en regardant un peu à contre jour, j'ai vu
qu'il y avait plein de plancton en suspension. Ça doit être ça qui
les rend fou.
Nous sommes retournés
sur nos pas pour s’arrêter à l'une de ces plages au pied d'une
falaise, Banol Beach. La plage est en fait coupée en deux par un
massif de rochers coupants que j'ai pu escalader avec mes Crocs pour
avoir une superbe vue sur le reste de la plage. Les gens me
montraient du doigt depuis la plage et les guides des bateaux qui
passaient à côté me souriaient. Oui, avec les Crocs, je passe
partout, même là où la roche est coupante comme la lame d'un
rasoir. Et je n'ai pas regretté la vue, largement méritée. De
l'autre côté se trouve un genre de bar avec derrière, dans les
rochers, un macaque attaché à un bambou en suspension sur lequel il
fait des allers et venues entre deux séances d'épouillage. Je l'ai
observé un long moment et c'est étonnant les mimiques humaines que
ça a. Ça a les mêmes mains que nous dont ils se servent tout
pareil. Il prenait des poses comme le penseur de Rodin, assis à
moitié avec une main ballante qu'il examinait de temps en temps.
Banol Beach |
Banol Beach |
J'ai pris le déjeuner à
Banol Beach. Nous sommes resté longtemps sur cette plage et je me
demandais quand on allait en partir, pressé de découvrir les lacs
cachés. Le panier repas préparé par l’hôtel était très
complet, sauf qu'il n'était pas à mon goût. En entrée j'avais une
salade tomates dont je me réjouissais, mais accompagnée de morceaux
beige comme du pâté de foie qui avait un goût infect de je ne sais
quoi. Impossible de dire si c'était de la viande ou des fruits de
mer. Peut être du crabe en conserve. Bref j'ai laissé. Le plat de
consistance c'était des encornets farcis aux crudités, avec encore
les tentacules au bout. J'ai essayé mais je n'ai pas pu. Je ne
pouvais pas laisser tout ça, Ben et Junjun n'auraient pas compris.
J'ai donc mis quelques encornets dans un sas en papier qui contenait
du pain pour aller le jeter derrière un rocher plus tard. Du coup je
n'ai mangé qu'une barquette de riz et une maigre banane. Ça fait
peu.
Twin Lagoons |
J'aurais dû préciser qu'ils me préparent un panier
végétarien. Après le déjeuner, j'ai filé à l'eau car Ben m'a
dit qu'il y avait des poissons clowns à voir un peu plus loin au
large. Je ne les ai pas vu, en revanche en allant au large j'ai vu un
drôle de poisson qui vivait dans un trou très profond creusé dans
le sable et dont les parois étaient très bien tassées et tapissées
sans doute de mucus pour ne pas que ça s'effondre. Il avait juste la
tête qui dépassait, la hissant un peu plus derrière mon passage
pour vérifier si j'étais parti. Je faisais de fausse sorties pour
le voir un peu hors de son trou. C'est marrant : il a des yeux
globuleux et une face qui rappelle un gros crapaud. Décidément dans
la mer on rencontre des créatures improbables.
Twin Lagoons |
Pour la prochaine pause,
nouvel arrêt plongée, à l'angle de l’île avant de passer sur la
côte nord. Ça fait déjà le troisième de la journée, j'ai
l'impression de passer mon temps dans l'eau. A cet endroit on
rencontre de très beaux coraux, à cheval sur un à pic. Il y en a
des bleu fluo qui font mal aux yeux. J'ai eu droit aussi à un show.
Les poissons se regroupaient soudain, toutes races confondues, sur
l'impulsion d'un leader pour mieux exploser ensuite en feu d'artifice
une fois qu'ils se rencontraient. J'ai également vu une étrange
bestiole, comme une fleur dont les pétales seraient des plumes qui
s'enroulent sur elles mêmes quand on s'approche. On a toujours un
peu de mal à réaliser que ce sont des animaux et pas des végétaux.
C’est comme pour le corail. On a beau regarder de près, ça ne
ressemble pas du tout à un animal, ça fait des ramifications comme
un arbre. Qu'est ce qui les pousse à un moment à former un bourgeon
pour dessiner un nouveau rameau ?
Twin Lagoons |
J'ai enfin vu mon premier
lagon. Pas un mais deux : Twin Lagoons ! Des espèces de
lacs salés aux eaux d'une couleur incroyable qui se rejoignent par
un passage sous la roche que l'on peut emprunter à marée basse. A
marée haute, comme ce qui était le cas au moment où j'y étais, il
faut escalader le rocher à l'aide d'une échelle de bois raide
construite de bric et de broc. J'ai amené mon appareil photo, que je
garde hors de l'eau en nageant, une main hors de l'eau. C'est vite
fatiguant aussi j'ai trouvé la solution : replier le bras sur
la tête, ça évite la fatigue musculaire. Je pourrais faire des
kilomètres ainsi ! De l'autre côté du rocher, je suis allé
au bout du lac, surpris de le trouver ouvert sur la mer. En fait ce
ne sont pas vraiment des lacs mais deux bras de mer qui se rejoignent
et forment un H. Un moment j'ai trouvé un endroit où poser pied sur
un rocher afin de prendre une photo mais aussitôt que j'ai posé le
pied, un poisson est venu me le grignoter.
Arrivée à Twin Lagoons |
Arrivée à Kayangan Lake |
J'ai déguerpi de là pour
crapahuter au sommet d'un rocher coupant, près d'une case de
pécheurs installée là. Ils me regardaient faire, sans doute
étonnés que je veuille marcher sur des rochers coupants. Moi
j'étais étonné de les voir vivre à cet endroit, avec leur case
sur pilotis sans jardin, accrochée à la falaise. Pas sûr qu'ils
aient eu un permis de construire ! D'une manière générale
j'ai l'impression que les gens s'installent où ils veulent et que
personne ne leur dit rien. Il y a toujours une habitation quelques
part au fond d'une baie. Avec son traditionnel chien, qui voulait ici
que je déguerpisse de là et qui s'est approché pour me le
signifier, mais pas bien loin, bloqué par les rochers.
Le problème de Twin
Lagoons, c'est que c'est touristique. Quand on est arrivé il n'y
avait personne à part un ou deux bateaux, quand j'ai rebroussé
chemin j'ai croisé des chenilles processionnaires avec leur gilet
rouge fluo parlant très fort.
Sur le chemin de Kayangan Lake |
Des groupes qui n'en finissait plus et
qui vomissaient par dessus le rocher avec l'échelle. Ils ne
voulaient pas me laisser passer, j'ai dû attendre que le cortège
soit fini. De l'autre côté les bateaux n’arrêtaient pas de venir
et de nouvelles processions étaient en formation. Notre bateau était
à présent coincé par deux bateaux derrière lui et pris en
sandwich sur les côtés. Junjun m'a demandé comment c'était, je
lui ai répondu que c'était fantastique et qu'on était arrivé au
bon moment car maintenant c'est un peu l'heure de pointe. Pour
sortir, il a fallu que les autres bateaux nous dégagent un passage,
ça n'a pas été une mince histoire !
Avant de rejoindre la
prochaine attraction, j'ai plongé à nouveau dans un site, Twin
Peaks Reef. On est passé devant le Baracuda Lake dont l'exploration
n’est pas prévue dans ce tour. C'est dans un autre. Peut être que
je le demanderai par la suite, mais en tout cas pas par l’hôtel,
ils se sucrent trop au passage.
Kayangan Lake |
Le clou de la journée, c’est
incontestablement Kayangan Lake, pas tellement pour son lac mais pour
la vue à couper le souffle qu'on a d'en haut du rocher qui permet
d'y accéder. Cette fois il faut grimper une falaise, par un sentier
avec des marches taillées dans le sol et des cordes pour s'aider,
comme pour Jellyfish Lake à Palau. Une fois en haut, je n'en croyais
pas mes yeux, de voir la baie en contrebas avec les falaises tout
autour et les rochers abrupts. C'est magnifique. Je me suis arrêté
un moment pour bien m'imprégner de l'endroit, remerciant le Ciel de
m'offrir l'occasion de voir ça. A ce niveau se trouve également
une petite grotte. Quand je suis arrivé au lac, il était trop tard,
le soleil avait disparu derrière les falaises, plongeant le lac dans
l'ombre. On aurait dû faire le tour dans l'autre sens, en
commençant par les lacs. Je pense qu'il faut les voir le matin pour
avoir une bonne orientation de la lumière.
En redescendant j'ai
croisé un macaque, cette fois en liberté, dans les rochers, en
train de manger une banane qu'il avait dû piquer ou qu'un touriste
lui avait donné. J'en ai profité pour faire de belles photos dont
celle ci qui me fait beaucoup rire, quand il me regarde avec cette
tête ahurie ! Alors que je croyais la journée terminée, Ben
et Junjun m'ont amené à un autre endroit pour plonger à nouveaux,
à Siete Pecados, une réserve marine autour d'un ensemble de rochers
en pleine mer.
Cette fois ça ne me disait plus rien de plonger, je
commençais à avoir froid mais quand Ben m'a descendu l'échelle je
me suis senti obligé. Il en a rajouté une couche, en me disant sans
rigoler que des requins passent parfois par là. L'échelle
m'attendait avec de l'eau noire juste en dessous et il fallait que je
nage là dedans au dessus de mètres de profondeur pour gagner la
réserve à quelques dizaines de mètres de là que le bateau n'avait
pas le droit d'approcher. J'ai chassé de ma pensée l'image d'un
requin affamé sentant la nuit venir et me trouvant sur son passage,
dernière occasion de croquer quelque chose avant d'aller dormir. Car
j'ai appris que les poissons dorment la nuit. D'ailleurs j'en ai vu
un qui avait commencé avant l'heure. Il était immobile, la tête
penchée vers le bas et je l'ai réveillé en sursaut au dernier
moment. J'ai même crû un moment qu'il était mort, flottant entre
deux eaux. J'ai passé une journée merveilleuse, pleine de
découvertes, sans temps mort, en prenant plein les yeux au passage.
Ce soir à l’hôtel
j'ai regardé les mails et Tao Philippines m'a répondu. J'ai eu
Eddie en personne, le patron, qui était très embarrassé et allait
mener son enquête. Je suis le premier à qui ça arrive. J'espère
que ça ne va pas se retourner contre Romi, il ne mérite pas ça. En
attendant ils se proposent de me rembourser l'argent volé. Ça me
gène un peu, car si ce n'est pas l'équipage qui a fait ça, c'est
une perte pour la compagnie. Je trouve tellement incroyable que cela
soit arrivé alors que nous avions tous tissé des liens que je me
demande presque si ce n'est pas moi qui les aurait égaré sans m'en
rendre compte. Mais des billets ne disparaissent pas tout seuls d'un
portefeuille. Alors, mystère et boule de gomme. A mon avais son
enquête ne va rien donner. Pensez vous qu'un membre ira dire :
« c'est moi, désolé, je redonne l'argent » alors que
s'il le fait il sera renvoyé ? Je repense maintenant à ce que
Romi disait un jour, qu'en cas de problème c'est tout l'équipage
qui prend. Ils s’étaient en effet fait remonter les bretelles à
l'issue du briefing la veille du départ, sans doute parce qu'un
participant avait dû se plaindre de l'organisation, peut être le
groupe d'allemands qui se retrouvait séparé sur deux bateaux. Ce
n'est pas juste que des innocents aient à payer de ça et j'ai des
remords parfois d'avoir envoyé un mail. D'un autre coté je ne
pouvais pas ne rien dire. Ça évitera que ça se reproduise avec les
prochains participants...
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