Par sécurité, Michelle
m'avait réservé le « taxi » à 9h45, aussi j'ai eu
juste le temps de prendre le petit déjeuner et de faire les bagages.
Pas le temps de me baigner comme ce que j'avais envisagé de faire.
Tant pis ! J'ai eu le bateau de 10h30 pile poile, je suis passé
de l'arrière du taxi au bateau où je n’arrêtais de me cogner au
plafond qui devait être haut de 1m70 mai dont j'étais le seul à se
cogner. Et on est partit tout de suite. Une autre compagnie que le
Super Shuttle, plus rapide aussi car la traversée a duré moitié
moins de temps, une heure au lieu de deux. A Balingoan, on n'avait
pas encore accosté qu'un type s'agitait sur le ponton avec une
feuille en papier avec marqué en gros « IVAN » dessus.
Il m'a porté mes bagages, au pas de course et j’avais du mal à le
suivre malgré le fait que j'étais délesté de tout. Il avait le
feu au cul, je ne sais pas pourquoi. Il a enfourné les bagages dans
la navette privée aux sièges confortables et à la climatisation un
peu trop poussée, et moi avec, refermant la porte derrière moi.
Alors que je cherchais un billet dans mon portefeuille le taxi a
démarrée, laissant le portier là. Il a été trop speed. Dommage
pour lui...
Je suis arrivé à
l'aéroport deux heures plus tard. Cette fois je regardais le paysage
un peu mieux. On ne peut pas dépasser les 40 à l'heure, il y a des
ralentisseurs partout devant les écoles qui fleurissent tous les 5
kilomètres, les espèces de moto taxi prennent tout l'espace en se
traînant (je les doublais allègrement en moto), sans compter les
gens, les chiens et les coqs qui marchent sur la route. Et rien n'est
indiqué, pas un panneau, même dans Cagayan de Oro, avec des rues
qui se ressemblent toutes, un bidonville succédant à un bidonville.
Ça promet pour la voiture à Bornéo, je n'aurais peut être pas dû
en louer une. C'est trop tard, j'en ai déjà payé la moitié. Tout
s'est trop bien goupillé, je suis bien trop avance, mon vol n'est
qu'à 18 heures. J'ai essayé de demander à avoir un vol plus tôt
mais ils n'ont rien voulu savoir. J'ai donc dû attendre 5 heures
dans une salle d'attente bondée où il n'y avait rien, juste une
espèce de truc qui vendait des snacks et des bols de nouilles
chinoises. Tout ce que j'ai trouvé pour faire mon déjeuner ce sont
des noix de cajou grillées et des mangues séchées. Et les
toilettes n'ont pas d'eau, les gens se succèdent là dedans en
s'essuyant les mains après sur le visage. Si si, véridique, j'ai vu
faire. Et ce n'est pas la première fois que je vois ça, tous les
lieux publics ont l'eau coupée.
Les fameux feux! |
Je suis donc resté
scotché à me tordre sur un siège où j'avais la meilleure place,
au fond, la plus éloignée des climatisateurs et disposant d'une
prise de courant juste à côté. Ce qui m'a permis de faire passer
le temps en regardant un épisode de Colombo et quelques clips
musicaux. Sauf que l'avion avait du retard et qu'il n'est arrivé
qu'à 19 heures. La faute au « congestioned trafic in Manila ».
Quand je disais qu'on est trop nombreux, en Asie ça prend tout son
sens. Même si les gens sont très gentils il y en a trop à mon
goût. Je préfère l'Australie, c'est moins stressant. Au final
Camiguin est chouette mais trop mal desservie avec cette histoire de
taxi plus bateau, ça fait perdre une journée à l'aller et une
autre au retour.
A l’hôtel à Manille,
j'ai compris le problème du bruit de tuyauterie. Il y a une
machinerie dans le couloir, une sorte de pompe qui fait un bruit de
station d'épuration, par intermittence, ce qui est pire car on n'a
pas le temps de s'habituer. Heureusement j'ai eu une chambre un peu
plus loin de ce système infernal et et composée de deux lits
simples. Je me suis donc servi du second matelas pour calfeutrer la
porte. Quant aux voix ce n'était pas les clients, c'est le
personnel, debout 24 heures sur 24 qui passe sont temps à s'appeler.
Pour une nuit, ça fera l'affaire. Il me tarde Palawan !
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